Le 11 février dernier se tenait la journée internationale des femmes et des filles de science. Initiative des Nations Unies, la Journée internationale des femmes et des filles de science a pour ambition de raviver le souvenir et d’encenser la place importante prise par certaines femmes dans l’histoire des sciences.
Alors qu’aujourd’hui encore, à travers le monde, les femmes restent en retrait dans les domaines scientifiques en dépit de leur brillants résultats, ériger des modèles auxquels s’identifier reste une mission primordiale pour inspirer les générations de filles à venir.Une occasion de mettre en avant la place des femmes dans l’histoire scientifique, mais aussi de rendre plus visibles les postes occupés par des femmes au sein d’un milieu que certains considèrent toujours très masculin. À cette occasion, il était important de créer une liste de 20 femmes qui ont marqué le domaine scientifique, à l’origine de découvertes majeures.
« Nous devons encourager les filles et les femmes à devenir des chercheuses et des innovatrices à part entière, et les soutenir dans leurs projets. » explique Antonio Guterres secrétaire général de l’ONU.
Le domaine de la neurosciences, montre, depuis plusieurs années, contrairement aux préjugés, que le cerveau humain n’a pas vraiment de sexe.
Jane Goodall, la plus célèbre scientifique des primates de l’histoire, est réputée pour son travail avec les chimpanzés et comme un championne de la défense des droits des animaux.2
Elizabeth Blackwell, née en 1821, a été la première femme diplômée de l’école de médecine aux États-Unis (la Geneva Medical College dans le nord de l’État de New York).
Marie Curie, la scientifique d’origine polonaise a étudié à la Sorbonne, où elle est devenue chef du laboratoire de physique au début des années 1900
Mae C. Jemison est la première astronaute afro-américaine. En 1992, elle est devenue la première femme noire à voyager dans l’espace en tant que membre d’équipage sur le vaisseau spatial Endeavour.
Tiera Guinn, à seulement 21 ans, et alors qu’elle n’a même pas encore obtenu son diplôme universitaire, Tiera Guinn officie déjà auprès de la NASA. Là-bas, elle les aide à construire l’une des plus grandes fusées au monde.
Jennifer Doudna est l’une des scientifiques les plus importantes sur le plan culturel. Elle a contribué à la mise au point du CRISPR, une méthode d’ingénierie génétique qui pourrait, entre autre, participer à l’éradication ou au traitement de l’anémie falciforme, de la mucoviscidose, de la maladie de Huntington et du VIH.
Katherine Freese est un scientifique moderne pionnière dans l’étude de la matière noire, y compris l’étude des « étoiles noires » dans l’univers, un phénomène qui n’a jamais été observé directement par l’humain. Elle est directrice de Nordita, un institut de physique théorique à Stockholm.
Rachel Carson, dans les années 1960, la voix d’un spécialiste en sciences environnementales est parvenue à se faire entendre jusqu’à devenir un élément central de la culture et de la politique américaines et les animaux,
Maria Goeppert Mayer, née en 1906, a persisté dans ses études, même lorsqu’aucune université ne voulait d’elle, et est parvenue à devenir physicien-chimiste. Sa contribution la plus célèbre à la physique moderne est la découverte de la coquille nucléaire du noyau atomique, pour lequel elle a remporté le prix Nobel en 1963.
Sara Seager, née en 1971, a découvert 715 planètes à elle seule avec le télescope spatial Kepler, une contribution remarquable à la compréhension moderne de l’espace.
Sau Lan Wu, le scientifique de Hong Kong, Sau Lan Wu, est physicienne et s’est notamment penchée sur les particules en découvrant les quarks et les gluons, puis a vraiment changé le cours de l’histoire scientifique en aidant à découvrir la particule du boson de Higgs.
Rosalind Franklin, née en 1920, était une biophysicienne britannique. Connue pour son travail révolutionnaire de découverte de l’ADN, ainsi que la compréhension des rayons X et de la structure moléculaire, elle a largement contribué à changer nos perceptions du génome humain.
Gertrude Elion, née en 1918, était biochimiste et pharmacologue. Elle a développé des médicaments pour traiter la leucémie et prévenir le rejet en cas de greffe rénale.
Vera Rubin, née en 1928, a prouvé que la matière noire existait dans l’univers en concluant que des sources de gravité invisibles tiraient les planètes et les étoiles dans certaines directions. Elle a reçu la Médaille nationale de la science en 1993, décernée par le président Clinton.
Barbara McClintock a remporté le prix Nobel en 1983 pour ses études sur la composition génétique du maïs et plus particulièrement sur sa découverte de la transposition génétique, ou la capacité des gènes à changer de position sur le chromosome.
Maria Telkes, la physicienne et Dr coopéra avec l’architecte Eleanor Raymond pour mettre au point la toute première maison entièrement chauffée à l’énergie solaire.
Shirley Jackson a été la première femme noire titulaire d’un doctorat. Diplômée du MIT, elle a participé à un effort de recherche révolutionnaire dans les années 1970 qui a permis à d’autres d’inventer le télécopieur portable, le téléphone à touches, les cellules solaires, les câbles de fibre optique.
Stephanie Kwolek, en 1965 la chimiste a inventé une fibre légère cinq fois plus résistante que l’acier.
Murray Hopper, Informaticienne américaine et contre-amirale de la marine américaine, Grace Murray Hopper a été l’un des premiers programmeurs de l’ordinateur Harvard Mark I et a inventé le premier compilateur pour un langage de programmation informatique. 20 Lamarr
Hedy Lamar invente en 1941 le système de communication sans fil « Spread Spectrum ». Icône de cinéma et de théâtre, elle a donc participé à l’invention de l’ancêtre du Wi-Fi.
Source: Mr Mondialisation