Face à l’impassibilité des pouvoirs publics et la force écrasante des multinationales, il n’est pas toujours facile de donner du sens à son quotidien. Sur le point de rentrer en France après plusieurs années en mission humanitaire en Colombie et aux Philippines, Julien Vidal s’est demandé comment continuer à vivre en accord avec ses valeurs.
Il s’est alors donné un défi ! Tous les jours, pendant un an, essayer et adopter une nouvelle action pour contribuer à faire de ce monde, un monde meilleur ! Afin d’éviter le coup des résolutions de bonne année qu’on laisse tomber happés par nos routines, Julien a décidé d’inscrire son challenge dans le temps en partageant ses expériences chaque jour sur Facebook et sur un blog : ça commence par moi.
D’abord frappé par les inégalités économiques, sa quête de sens a changé de prisme aux Philippines en vivant directement les conséquences du changement climatique. Julien a réalisé à quel point les inégalités climatiques étaient déjà là, et comment elles touchaient les peuples d’outre-mer au quotidien. Cette année, la COP23 est ainsi présidée par les Iles Fidji, menacées par la montée des eaux dues au changement climatique. Pour cette raison, Julien a orienté le défi « ça commence par moi » sur son impact écologique.
Pendant un an, Julien Vidal a ainsi expérimenté tous les jours des manières et techniques, grandes ou petites, gratuites ou onéreuses, pour avoir un impact positif sur notre planète ! La toute première est l’une des plus faciles à mettre en œuvre : coller un STOP PUB sur sa boîte aux lettres, permettant d’économiser en moyenne 40kgs de papier par an !
Il a réalisé les 100 premières actions facilement, par intuition, sur des petites choses du quotidien : installer un moteur de recherche solidaire comme Lilo, utiliser des vélos partagés comme le Velib’ pour les Parisiens, suivre des MOOC pour apprendre toute sa vie, mettre une bouteille de plastique d’1L dans le réservoir des toilettes pour faire des économies ou encore souscrire à Enercoop pour une électricité durable.
Après trois mois d’expérience, il lui restait 265 actions à accomplir. L’occasion de faire le bilan sur le chemin accompli et d’organiser par grandes thématiques ces prochains objectifs : la consommation pour dépenser son argent de façon éthique, l’alimentation, les transports, la culture…
Source : La Relève et La Peste