La Cour de justice de l’Union européenne (UE) a annoncé, dans un communiqué daté du 21 septembre, qu’elle interdisait définitivement sur le territoire de l’UE les produits cosmétiques dont les ingrédients ont fait l’objet d’expérimentations animales.
Il s’agit d’une très bonne nouvelle pour tous les animaux victimes de tests pour nos cosmétiques, qui seront désormais épargnés par cette pratique cruelle. Si depuis 2013 la vente de cosmétiques essayés sur des animaux était interdite au sein de l’Union européenne, cette loi ne s’appliquait pas aux produits de beauté importés de pays dans lesquels ce type de tests sont encore pratiqués.
C’est pour cela que l’association de défense des animaux Peta a réalisé, au début de l’année, une étude montrant que 250 marques de cosmétiques françaises, ou dont les produits étaient vendus en France, avaient encore recours à ces pratiques. L’association évaluait alors à 27 000 le nombre d’animaux utilisés pour ces tests chaque année. Des expériences cruelles allant jusqu’à brûler la peau ou les yeux des petits animaux.
D’autre part, la décision de l’institution cherche à “promouvoir une utilisation des méthodes alternatives” aux expérimentations animales. Aujourd’hui, de nombreuses techniques existent pour tester des produits sans avoir recours à des être vivants.
Par exemple, le développement de la peau artificielle fait son chemin. L’Oréal développe de son côté la reconstruction de fragments de tissus humains : c’est l’objet du laboratoire Episkin, basé à Lyon.
Plus simple encore, les marques peuvent tout bonnement éviter d’avoir recours à de nouveaux produits chimiques qui nécessitent des expérimentation, ou bien privilégier des produits naturels, probablement meilleurs pour les consommateurs.
L’Union européenne, l’Inde, Israël, et la Norvège sont désormais les quatre territoires à bannir les cosmétiques issus de l’expérimentation animale sur leur territoire. Pourvu que la liste s’allonge.
Source : Konbini