Le séquençage du génome de 560 tumeurs du sein a permis d’identifier la quasi-totalité des altérations génétiques à l’origine d’un cancer du sein. Une avancée majeure.
« C’est une avancée majeure dans la compréhension des mécanismes dans nos cellules qui, lorsqu’ils sont altérés, aboutissent à des cancers du sein », souligne Christine Chomienne, directrice de recherche à l’Institut national du cancer (InCA) qui a co-dirigé l’étude avec l’Institut Sanger à Cambridge (Royaume-Uni). Elle ajoute que l’étude a permis d’établir « un catalogue quasi exhaustif des anomalies qui interviennent dans les cancers du sein ».
Développer de nouvelles thérapies?
« Ces gènes n’étaient pas jusque-là associés aux cancers du sein », note Mme Chomienne qui espère que cette découverte permettra de trouver de nouveaux traitements ciblés. « Il est crucial de trouver ces mutations pour comprendre les causes du cancer et développer de nouvelles thérapies », souligne de son côté le Pr Mike Stratton, du Sanger Institute.
En partie financé par l’INCa, le programme a mobilisé 12 centres de soins en France. La quantité importante de données générée au cours de ce projet sont toutes mises à disposition de la communauté scientifique sur le portail ICGC, et permettront à termes de répondre à d’autres questions sur la biologie et la génomique des cancers du sein.
Source : Science et avenir