Et encore, c’est dans le cas où certaines pièces ne viennent pas mettre tout l’ensemble en panne à cause d’une quelconque défaillance. Dans ce cas, au magasin, on vous conseillera toujours d’en « racheter une neuve » plutôt que de la faire réparer, car « cela vous reviendra quasiment au même prix et vous aurez un modèle dernier cri ».
Ce constat est également vrai pour les voitures, les télévisions, les smartphones, les ampoules, les ordinateurs, bref à peu près tout. Cela témoigne bien du fait que nous vivons dans une société gouvernée par l’obsolescence programmée, c’est-à-dire la stratégie commerciale de concevoir des objets à durabilité limitée dans le temps, qui n’ont plus vocation à être réparés au bout d’un moment. Il y a vingt ans, les machines à laver duraient deux à trois fois plus longtemps…
Avouons que c’est pas top niveau écologie, réduction des déchets, tout ça… et en plus cela finit par revenir un peu cher, non ?
Baptisée « l’increvable », la bien nommée machine est l’œuvre de Julien Phedyaeff et Christophe Sancerre, deux jeunes français diplômés de l’ENSCI Ateliers, une prestigieuse école de design. Si en apparence elle ne semble pas différer beaucoup des machines à laver classiques, la vraie différence réside dans son processus de fabrication !
En effet, sa particularité principale, c’est qu’elle est… livrée en kit.
La machine à laver est donc réparable à l’infini, car les pièces peuvent facilement être changées ! Ce concept la rend également évolutive, personnalisable et facile à transporter. Et, pompon sur la Garonne : elle est aussi très économe en eau…
Outre le fait de pouvoir être facilement réparée et de s’adapter aux besoins de l’utilisateur grâce à son architecture modulaire qui offre de multiples combinaisons possibles, elle est également « ouverte », c’est-à dire qu’elle fonctionne avec un logiciel open source qui permet à n’importe qui de la modifier ou de l’améliorer.
Source : Demotivateur