Une solution pour venir à bout, en partie du moins, aux tremblements liés au syndrome de Parkinson. Son nom ? Le Gyroglove, qui pourrait bien devenir une petite révolution médicale.
La maladie de Parkinson, une maladie neuro-dégénérative, détruit une partie des neurones : celle à dopamine, ces molécules qui transmettent constamment des informations aux neurones. Elles sont essentielles au contrôle de nos mouvements. Son diagnostic est analysé en fonction de la lenteur dans l’action, la rigidité du corps et les tremblements au repos. Les causes de cette maladie restent inconnues. Elle touche 827 personnes pour 100 000 habitants, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), qui avance le nombre de 120 000 personnes atteintes en France. C’est une pathologie incurable, mais des remèdes peuvent exister pour en vivre un peu mieux les symptômes.
Lorsque Faii Ong, un ex-étudiant anglais en médecine à l’Imperial College School de Londres (une grande école de médecine anglaise, ndlr), a voulu faire de la lutte contre la maladie de Parkinson son cheval de bataille, il ne l’a plus quitté. Dans une interview pour le site web « Parkison life », Faii Ong affirmait qu’il « fallait faire quelque chose contre la maladie de Parkinson, car beaucoup trop gens dans le monde en souffrent ».
Faii Ong travaille à une solution, assuré du fait que le développement des nouvelles technologies était porteur de progressions fulgurantes dans pléthore de domaines, et notamment en médecine. Gyroglove est créé.
Fabriqué sur le modèle du gyroscope (un instrument scientifique exploitant la conservation d’un mouvement angulaire pour déterminer une position), cet appareil stabilise le dos de la main et compense les tremblements en temps réel. Un appareil qui a connu des résultats rapides : le Gyroglove limite les tremblements à 90 %. Ce qui a permis à l’équipe travaillant autour de Faii Ong de bénéficier d’une bourse de 10 000 livres (environ 11 000 euros) permettant de développer l’outil, en vue de son homologation et sa commercialisation finale, pour un prix qui devrait osciller entre les 600 et 800 euros l’unité. Mais ce n’est pas pour tout de suite.
Au courant de l’année 2017, l’ex-étudiant en médecine va lancer une campagne de financement participatif afin de pouvoir continuer à développer son appareil. Bien que le gyroglove ne soit pas encore prêt, nombre de centres hospitaliers ont affirmé vouloir rapidement des exemplaires pour leurs patients.
Source : Up Inspirer