Apporter des solutions concrètes pour essaimer l’agriculture écologique en Europe
Grâce à plusieurs agriculteurs européens, nous avons pu réaliser des études de cas répondant à des problématiques précises que ces derniers rencontrent sur leur ferme. Le but est de partager avec d’autres agriculteurs une solution concrète reposant sur des pratiques agroécologiques.
Albena, une agricultrice bulgare, nous explique ainsi comment elle cultive ses tournesols sans pesticides de synthèse. Quentin, quant à lui, nous fait part de ses méthodes pour se passer de glyphosate pour désherber ses 10 hectares de pommes de terre, dans sa ferme en Belgique.
D’autres cas pratiques sont disponibles sur la plateforme et elle sera régulièrement alimentée en fonction des sujets proposés par les agriculteurs qui l’utilisent.
Se rendre sur le terrain grâce au programme FarmErasmus
En plus de mettre ces études de cas à disposition des agriculteurs, nous leur proposons également de participer à notre programme FarmErasmus. Il s’agit d’un programme d’échange au cours duquel les agriculteurs sélectionnés pourront visiter pendant quelques jours la ferme d’accueil de leur choix, approfondir leurs connaissances ou découvrir de nouvelles pratiques agroécologiques.
En 2016-2017, nous prévoyons d’organiser six visites sur des fermes françaises, belges, bulgares et grecques. Vous êtes agriculteur-rice et souhaitez participer au programme FarmErasmus ? Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 3 novembre et se passent ici.
Changer de modèle agricole et bénéficier d’un système alimentaire pérenne
Le modèle agricole dominant n’est pas viable. L’agriculture industrielle utilise massivement des produits phytosanitaires qui épuisent les sols et menacent la biodiversité et, par conséquent, notre alimentation.
A contrario, l’agriculture écologique repose sur la biodiversité et des pratiques en harmonie avec la nature. Elle ne contamine pas l’environnement avec des produits chimiques ou des OGM, respecte les sols, les eaux et le climat. Les agriculteurs restent maîtres de leurs production, hors du contrôle des multinationales.
Source: Greenpeace