Cette installation permet à la fois de contourner la rareté des espaces sur l’archipel, tout en tirant avantage de la réverbération à la surface de l’eau.
Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, le Japon cherche de nouvelles façons de produire de l’électricité. Si l’énergie solaire est une avenue séduisante, l’idée d’utiliser la mer permet de combler le manque d’espace qui constitue une forte contrainte à l’installation de parcs solaires sur l’archipel. La solution adoptée, des plateformes solaires flottantes Hydrelio développées par Ciel et Terre, consiste donc en un système de flotteurs attachés les uns aux autres sur lesquels sont posés les panneaux photovoltaïques.
Les terrains au Japon étant très dispendieux, cette énergie produite sur mer s’avère plus rentable que celle produite sur la terre ferme, offrant ainsi un meilleur retour sur investissement. De plus, grâce à la réverbération sur la surface de l’eau, ces panneaux produisent davantage d’électricité que ceux installés sur les toits.
Cette technologie s’avère d’ailleurs très populaire en Asie : une trentaine de centrales flottantes sur le continent sont déjà installées.
Sourve: novae