Une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta à Calgary, menée par David Kleith de l’Institute for Sustainable Energy Environment and Economy, University of Calgary (ISEEE), a mis au point une machine capable de capturer le dioxyde de carbone présent dans l’air. Celle-ci se présente sur la forme d’une tour qui aspire l’air ambiant et en extrait le CO2 en utilisant une solution d’hydroxyde de sodium.
Selon David Kleith, l’idée de capturer le CO2 présent dans l’atmosphère est une approche qui vient en complément des autres approches pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle pourrait être en particulier un élément de solution aux émissions de CO2 produites par des sources diffuses (comme les véhicules de transport : automobiles, avions, …) et qui correspondent à plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre. Alors que plusieurs équipes dans le monde travaillent sur ce sujet, la machine mise au point à l’Université d’Alberta, par sa relative simplicité, son rendement efficace et la possibilité de l’installer n’importe où, offre de réelles perspectives pour une exploitation commerciale.
« Le problème du réchauffement climatique est trop gros pour le résoudre facilement avec les outils dont nous disposons. Tandis qu’il est important de commencer à faire les choses que l’on sait faire, comme les éoliennes, l’énergie nucléaire, et des méthodes de captage et de stockage de CO2 déjà connues, il est aussi vital de penser à de nouvelles idées radicales et de nouvelles approches du problème. »
Le captage dans l’air, utilise une technologie qui peut attraper le CO2 présent dans l’air ambiant, quel que soit l’endroit où est placé le système.