Une ferme urbaine de réinsertion localisée dans le quartier paupérisé d’Englewood à Chicago, et dont les objectifs sont très clairs : Combattre les inégalités sociales et économiques à coups de bêche, de binette et d’arrosoir, c’est le défi que s’est lancé cette organisation, dans un contexte global de reconversion de la Rust Belt, l’ancien bassin industriel des États-Unis.
L’initiative est née en 2002, Growing Home a été la première ferme urbaine de Chicago à être certifiée bio par le ministère fédéral de l’agriculture.
« Pour aider les gens à construire une carrière durable et pleine de sens, nous les formons, leur donnons une vraie expérience professionnelle, et les soutenons quand ils commencent à travailler en les aidant à trouver un emploi et dans leurs projets d’avenir », affirme la rubrique « About us » de leur site. Leur action est ciblée vers des populations qui connaissent des barrières à l’emploi, sont en voie de réinsertion.
Les statistiques de l’année 2016 indiquent que 52 personnes ont été employées, 82% d’entre eux ont terminé le programme de formation, 95% des diplômés ont ensuite trouvé un emploi dans le secteur alimentaire de Chicago. DeAndre raconte qu’il a grandi dans un gang à Woodlawn, à cause de son passé de vente de drogue, de camp de redressement, il ne parvenait pas à trouver un emploi. En 2012, il a intégré le Programme de Formation à l’emploi de Growing Home et y travaille désormais en tant que chef d’équipe et assistant de ferme urbaine.
Source : La Relève et la Peste