Après son récent engagement en faveur de la protection des lions, son documentaire bouleversant « Before the Flood » ou encore ses prises de parole en public pour alerter gouvernements et populations sur l’imminence du changement climatique, Leonardo DiCaprio a cette fois-ci décidé d’investir dans la start-up Beyond Meat, qui fabrique des steaks à partir de produits végétaux qui imitent le goût et la texture de la viande.
Nous connaissons certainement tous quelqu’un qui, tout en ayant conscience de l’impact de notre consommation de viande sur la planète et sur notre santé, ne voudrait pour rien au monde mettre un terme à son régime alimentaire carné. La raison ? Parce que c’est trop bon. Et on l’accordera en effet, car même si l’on retrouve bien dans les légumes toutes les protéines présentes dans la viande, en revanche il est extrêmement difficile de trouver un substitut pour retrouver le goût de la viande, ou même quelque chose lui ressemblant un tant soit peu.
Et c’est justement pour trouver une solution qui parviendrait à réconcilier le goût de la viande et le régime végétarien qu’est né Beyond Meat et son « Beyond Burger ». D’après les adeptes, c’est à s’y méprendre : le goût et la texture sont presque exactement les mêmes que ceux d’un véritable steak, mais en vérité, il n’y a pas une seule molécule de protéine animale ! On en pense ce qu’on veut, mais il est évident que cette méthode pourrait être la réponse aux irréductibles sceptiques et aux amoureux de la viande qui ont la volonté de changer leur régime sans vouloir pour autant sacrifier la base traditionnelle de leur alimentation.
Et pourtant, le combat en faveur d’un changement de paradigme pour notre alimentation est sans doute le pilier majeur de toute transition écologique. En effet, l’élevage est l’un des secteurs les plus pollueurs au monde, qui consomme énormément de ressources en eau et en électricité, est responsable des monocultures de soja destinées à nourrir le bétail et repose (en ce qui concerne du moins les exploitations industrielles) sur la souffrance animale. Bref, changer son alimentation, c’est changer le monde ; alors quoi de mieux que de changer son alimentation sans même avoir l’impression d’en changer ?
Source : La Relève et la Peste