La coopérative gère tout, de l’abattoir jusqu’à la mise en rayon en passant par le transport. Le but: mieux rémunérer les producteurs. Pour le bœuf, par exemple, les éleveurs gagnent 60 centimes d’euros / kilo de plus que dans le circuit classique. La qualité a un prix, même s’il n’est pas plus élevé que dans d’autres enseignes spécialisées. De toute façon, la majorité des clients cherche la traçabilité et la qualité après les scandales à répétition.
«On est prêt à payer un peu plus cher pour ce genre de produits», note André, qui découvre le magasin.
Dans les rayons, on retrouve un choix pantagruélique en matière de boucherie traditionnelle et de fromages: veaux, agneaux, bœufs, Roquefort, Cantal, aligot… D’autres fiertés locales sentent bon le terroir comme les tripoux, le vin de Marcillac ou le gâteau à la broche. Mais, comme dans un supermarché classique, il y a aussi des produits transformés. Ils sont «made in Aveyron» grâce aux TPE (Très Petites Entreprises) et de PME (Petites et Moyennes Entreprises) partenaires: pizza ou chips, en passant par les escargots ou la bière.
«On doit pouvoir leur proposer un menu complet, sinon les clients ne viendraient plus acheter la viande», estime le président d’Unicor.
Source : Le Figaro