Canoë concert (credit : Clément Jacques)
De plus en plus d’entreprises de plein air se mobilisent pour la protection de l’environnement. La raison est claire: « si la nature va mal, leurs activités iront mal », ce qui explique qu’elles se dévouent à la cause environnementale.
Ces entreprises se mobilisent entre autres sur le plan politique. Par exemple, en décembre dernier, après que le Président américain, Donald Trump, ait annoncé qu’il diminuait drastiquement la superficie de territoires protégés sous prétexte de faciliter l’accès à la nature à un plus grand nombre d’Américains; la compagnie Patagonia et d’autres entreprises du secteur se sont soulevées. Patagonia a alors soulevé le risque de donner un large accès aux exploitations minières, forestières et gazières. L’entreprise a ainsi lancé une campagne nommée “Le Président a volé votre territoire” où elle se dit prête à poursuivre le président en justice.
Modèles alternatifs
Si toutes les entreprises de plein air ne s’engagent pas au niveau politique, elles ont en commun de pouvoir et de vouloir user de leur influence pour promouvoir une meilleure protection de la nature.
Le manufacturier québécois de canots Abitibi & co publie un magazine semestriel nommé Beside où l’on parle entre autres de la valeur de la nature et des impacts économiques du déclin de la biodiversité. « On n’est pas dans un catalogue de vente de canots ! On développe plutôt cette conscience de la nature – et de sa valeur» affirment les concepteurs. Des pratiques qui bien entendu ne sont pas incompatibles avec les objectifs publicitaires des entreprises. Mais après tout, on préfère tout de même des entreprises qui prennent soin de la nature.
Source : novae
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