En France, depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades et voiries accessibles ou ouverts au public. Cette nouvelle loi constitue une réelle avancée pour la protection de l’environnement, mais également de la santé des professionnels des espaces verts tout comme des citoyens.
Revenir à l’éco-pâturage
Une solution pour pouvoir arriver au zéro pesticide dans un futur proche ? L’éco-pâturage. C’est une technique écologique qui consiste à entretenir les espaces verts en utilisant le pâturage de moutons permettant ainsi de limiter l’usage d’engins et de désherbants. Ce sont donc déjà plusieurs villes qui se sont tournées vers cette solution comme Nanterre, situé en périphérie de Paris et, mais également la ville de Grenoble.
L’utilisation de moutons comporte plusieurs avantages. Ils tondent l’herbe naturellement en la mangeant, réduisant le coût de la tonte de 30% qu’une tonte effectuée mécaniquement. Leur présence permet également de renforcer la biodiversité des sites sur lesquels ils sont amenés. Leurs excréments jouent un rôle de fertilisant sur les sols, avec pour effet de faire revenir différents végétaux, mais également des oiseaux et insectes.
Portée supplémentaire
De plus, selon une étude publiée en février 2017 dans « Nature Plants », des chercheurs français estiment qu’une réduction des produits agricoles chimiques de 30 % n’aurait pas d’effets négatifs. Cette même mesure pourrait donc être utilisée à des fins agricoles afin de réduire le nombre de pesticides utilisés par l’industrie agricole.
Il n’y a pas que les moutons qui peuvent être utiles. À Lille, dans le nord de la France, ce sont des vaches qui s’occupent de l’entretien des espaces verts. Des sociétés françaises utilisent également des ânes, moutons, vaches ou des chèvres.
Source : Positivr