Montréal : Bientôt un vaccin contre le cancer ?
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le cancer serait responsable de la mort de pas moins de 15 millions de personnes chaque année. Soit 1 décès toutes les 2 secondes.
Même s’il existe déjà plusieurs types de traitements, les plus courantes restent la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie ainsi que l’immunothérapie et d’autres traitements médicamenteux.
Un vaccin pour traiter tous types de cancers ?
Cela fait 40 ans que le Dr Claude Perreault s’est engagé dans une quête de nouveaux traitements contre le cancer.
Il est aujourd’hui à la tête d’une équipe de scientifique à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie à l’Université de Montréal. Il essaie actuellement de concevoir des vaccins, capables de guérir le cancer. Il espère pouvoir tester ces vaccins thérapeutiques sur des humains d’ici 3 ans.
Les études du Dr Perreault et de son équipe se portent sur les cellules qui régissent le fonctionnement du système immunitaire, les lymphocytes T.
Elles ciblent également les antigènes cancérospécifiques (ACS). Des molécules anormales et caractéristiques de certaines cellules cancéreuses, susceptibles de forcer le système immunitaire.
En 2016, il a réussi à démontrer (grâce à une étude réalisée sur des souris malades) que la plupart des antigènes se trouvent dans 98 % de notre ADN. Les chercheurs négligeraient l’ADN poubelle dans leurs recherches.
« Alors que tout le monde cherchait en vain ces ACS parmi les protéines de l’ADN codant (qui représente 2 % du génome), nous, on s’est mis à chercher dans le 98 % restant qui n’est pas supposé fabriquer des protéines classiques. Ce qu’on a longtemps appelé l’ADN poubelle. Et nous avons trouvé ! », explique le chercheur à La Presse.
En continuant sa quête, des vaccins pourront certainement être découverts pour traiter les « pires » cancers comme le cancer du sein, le cancer des ovaires, le cancer des poumons ainsi que le cancer du côlon.
« J’ai confiance! On va trouver des vaccins. Il n’y a aucun cancer qui me semble intraitable », avance avec optimisme le Dr Perreault.
Sources : La Presse, Radio Canada, Cancer.ca
Crédit photo : Pixabay
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