Ecosia : un rival écoresponsable au moteur de recherche Google
Recherche Internet et Google sont généralement de pair. Le géant américain a séduit des millions d’internautes qui l’utilisent quotidiennement. Pourtant, une nouvelle génération de moteurs de recherche voit le jour depuis une dizaine d’années. Alliant rapidité et diversité de résultats, ces navigateurs alternatifs se revendiquent « éco-responsables ». Ecosia est le leader de mouvement.
Les débuts
L’aventure Ecosia commence en 2009 à Wittenberg, en Allemagne. Le fondateur Christian Kroll s’associe à Yahoo et Bing pour créer un navigateur qui permettrait à l’utilisateur d’avoir un véritable impact. L’idée a germé après un voyage étudiant où Kroll a été témoin de la beauté de la nature, mais aussi de sa destruction progressive.
« Ecosia donne la possibilité à chacun d’agir pour la protection de l’environnement dans le cadre d’un geste simple et quotidien : la recherche Internet. Et ce gratuitement. » Christian Kroll
Ainsi est né le moteur de recherche Ecosia, d’une volonté d’agir à l’échelle de l’individu pour la sauvegarde de la planète. Chaque recherche permet alors de planter des arbres.
Le principe
Ecosia fonctionne de la même manière qu’un moteur de recherche classique : les publicités liées aux recherches génèrent des revenus pour l’entreprise. Toutefois, Ecosia reverse 80 % de ses recettes publicitaires à l’organisation WWF.
« [WWF a] construit un réseau considérable, y compris avec les principaux décisionnaires locaux, ce qui est indispensable pour mettre en place et réussir un programme de conservation à long terme. » Christian Kroll
Ce sont donc ces revenus qui permettent de planter des arbres. Il faut compter environ 45 recherches pour planter un arbre. Selon un article du Figaro, une recherche sur Google consomme autant d’électricité qu’une ampoule pendant une heure. Ecosia est alimentée à 100 % par des énergies renouvelables et les arbres plantés absorbent 1 kg de CO2 dans l’atmosphère à chaque recherche.
Les résultats
L’entreprise est également transparente concernant l’utilisation des revenus. Ainsi, les rapports financiers sont disponibles sur la page d’accueil du navigateur. En janvier 2019, Ecosia a généré 1 044 924 euros en revenus. 438 846 euros ont servi à la plantation d’arbres. 322 893 ont été utilisés pour les salaires, taxes, serveurs et bureaux. Un budget de 176 235 euros est consacré à la publicité pour faire connaitre le site. Et enfin, 106 951 euros ont été mis de côté pour de futurs investissements. Les recherches des huit millions d’utilisateurs ont ainsi permis de planter 2 047 139 arbres dans plusieurs régions du monde (voir la carte). 
Sauver la planète tout en surfant sur Internet semble maintenant possible. Il existe de nombreuses extensions de navigateur gratuites et écoresponsables. Tout un chacun peut agir à son échelle, par une simple recherche sur Internet.
Sources : Le Figaro, Bilans financiers Ecosia, Ecosia, Futura Planète
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