Coronavirus : les informations qui rassurent
La crise sanitaire que traverse le monde est à prendre au sérieux. En effet, l’Organisation mondiale de la Santé a récemment qualifié la propagation du coronavirus SARS-CoV-2 de pandémie mondiale. De plus, l’excès d’informations négatives sur la propagation engendre une panique qui est quelquefois exagérée.
Cependant, il existe des raisons d’être rassuré. Attention, il n’est pas question de minimiser ici le risque sanitaire que représente la pandémie mais simplement de souligner ces informations positives.
Une mortalité « faible » et une pandémie contrôlée en Chine
Premièrement, la Chine, qui était en janvier 2020 le foyer principal de la maladie, a vraisemblablement réussi à contrôler le virus. En effet, le gouvernement chinois avait placé la région d’Hubeï, la région où est apparu le coronavirus, en quarantaine. Désormais, la région ne dénombre que très peu de nouveaux cas quotidiens et ce nombre diminue de jour en jour. Les mesures drastiques que la Chine a prises (confinement, suppression des vols…) ont permis de contenir la propagation du virus dans l’entièreté du pays.
De plus en plus de guérisons
De plus, il s’avère que la mortalité est assez faible. En effet, dans plus de 80 % des cas, les infectés ne possèdent que des symptômes bénins (toux, fièvre, fatigue…). Si le système de santé parvient à soigner les malades à temps, la mortalité tombe à environ 3 %.
Enfin, les médias informent surtout sur les chiffres des nouveaux morts et des nouveaux infectés. Or, ils oublient souvent de mentionner que les guérisons se multiplient à travers le monde. Au 13 mars 2020, il y avait déjà plus de 69 000 personnes guéries, soit 13 fois plus que le nombre de personnes décédées.
Des gestes quotidiens indispensables
Cette pandémie n’est pas une fatalité. Pour éviter la propagation du virus, il suffit d’appliquer des gestes simples, mais indispensables. Se laver les mains pendant trente secondes avec du savon reste le moyen le plus efficace d’éviter de contaminer les autres. Les enfants ne sont presque pas touchés, mais peuvent rester des vecteurs du virus. Ainsi, il convient de leur apprendre les gestes à effectuer pour éviter de propager la maladie.
Une communauté scientifique mondiale qui s’active
Face à ce virus, les scientifiques de nombreux pays recherchent activement des solutions pour trouver un vaccin le plus rapidement possible. La coopération internationale entre les scientifiques leur permet déjà de proposer des prototypes de vaccins. Par exemple, la société Moderna s’appuie sur des prototypes similaires d’autres virus respiratoires (comme le SRAS) et va proposer un nouveau prototype de vaccin, le mRNA-1273.
Ainsi, la pandémie est déjà présente, mais elle peut encore être contenue. Les gouvernements ont leur rôle à jouer, à travers les mesures de confinement et de mise en quarantaine des villes infectées. Ces mesures possèdent des résultats très positifs sur la propagation du virus, comme il est possible de la voir avec la Chine. Mais les citoyens et citoyennes ont aussi leur rôle à jouer, en respectant les consignes d’hygiène.
Crédit photo : Macau Photo Agency, Lucrezia Carnelos, CDC.
Source : The Conversation.