Econogy : le coronavirus, une bonne nouvelle pour la planète
Trois jeunes ont lancé en mai 2020 un groupe de recherches portant sur les conséquences positives du coronavirus sur le développement économique, nommé ECONOGY. Entretien avec deux d’entre elles, Anaïs Julin et Maëlle Waché.
Un projet d’avenir
Anaïs, Blanche et Maëlle sont étudiantes, diplômées de Cambridge ou au King’s College en économie. Avant d’entamer leurs masters en France, elles décident de s’impliquer dans des actions environnementales internationales. Pas de chance, le coronavirus a bousculé leurs plans. « On s’est alors dit, pourquoi ne pas utiliser cette situation de manière positive, et en faire notre moteur ». Ainsi est né Econogy.
Leur démarche est simple : constituer un dossier de recherche enrichi d’expériences concrètes. Apporter ensuite une expertise auprès des acteurs du changement, dans les secteurs publics comme privés.
Autant t l’ONU Caraïbe-Amérique latine, que des associations comme Batik au Viêt Nam, les régions et villes françaises, certaines entreprises ou encore des individus voulant apporter leur pierre à l’édifice, tous croient et soutiennent le projet.
Une jeunesse en mouvement
Les membres d’Econogy veulent avant tout « œuvrer pour les autres, et contribuer à notre échelle à un monde un peu meilleur » (Maëlle). De quoi changer l’image de la jeunesse, qui vivrait dans l’instant présent sans se soucier de l’avenir. Une finalité du projet est d’ailleurs de sensibiliser les jeunes, dans les écoles par exemple, qui seront les acteurs principaux de demain.
« On voudrait être porteurs d’espoirs, générer un mouvement soutenu par les plus jeunes, sur lesquels on a beaucoup tapé pendant la crise de la COVID, pour montrer les initiatives qui vont dans le bon sens. C’est ça à mon avis le rôle de la jeunesse aujourd’hui. » (Anaïs)
« Toutes choses négatives au premier abord peuvent déceler du positif »
La COVID aura effectivement eu des conséquences positives sur l’environnement. Selon le Global Footprint Network l’empreinte écologique de l’humanité a baissé de 9,3 % par rapport à l’année dernière. Econogy étudie par exemple les initiatives vers un tourisme vert après le virus, ou la nouvelle popularité des transports doux.
À plus petite échelle, les habitudes de consommation des individus ont effectivement diminué, mais Anaïs, Maëlle et Blanche ont peur d’un effet de « boom ». Les bonnes résolutions prises sur le moment tendent à disparaitre vers un retour à la « normale ». « Il y a un élan, mais il va falloir investir toutes nos forces pour le transformer en quelque chose de positif » pour Anaïs. Nous sommes à un moment important, où la rupture est possible avec le modèle économique classique, vers un développement plus durable. Il ne tient qu’à nous de ne pas manquer ce moment.
Message d’Econogy : Notre projet est ouvert et on répond à toute proposition de partenariat ou de participation. Plus nous serons, plus notre impact sera grand !
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Remerciements : Maëlle Waché et Anaïs Julin pour leurs réponses et leur temps donné
Source : Global Footprint Network
Crédit Photo : Econogy/Anaïs Julin/Blanche Comolli/Maëlle Waché
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