L’agriculture régénératrice
S’alimenter est devenu un enjeu politique et environnemental. Alors que l’agriculture intensive est au cœur des critiques, une nouvelle forme de culture aux antipodes de celle-ci se développe : l’agriculture régénératrice.
Les méfaits de l’industrie agricole
Face à une consommation d’envergure, il y a une industrie agricole intensive. La quantité prime donc sur la qualité des produits et cela a un prix. Cette agriculture fonctionne sous forme de monoculture alimentée par des engrais chimiques, ce qui, au final, épuise les sols et pénalise notre santé. Le labourage expulse du CO2 et d’autres gaz dans l’atmosphère, contribuant de fait au réchauffement climatique. L’autre problème de cette manière de faire est que les sols ne résistent pas aux évènements climatiques, les tempêtes détruisent alors une grande partie des cultures. Réinventer l’agriculture se place dès lors comme un objectif primordial pour la biodiversité, pour l’environnement et pour notre santé.
L’agriculture régénératrice
L’agriculture régénératrice prend le contre-pied de l’actuelle culture intensive. Elle propose une méthode qui revient à ce qui est fondamental, c’est-à-dire la terre. Ce qui prime c’est sa qualité, alors les produits chimiques sont bannis. A la place, les agriculteurs. trices utilisent des engrais naturels, du compost et du fumier. Puis ils déposent de la poussière de roche sur le sol afin de reconstituer les minéraux et d’extraire le carbone de l’air. L’autre principe est la rotation de place des plantes pour que le sol conserve sa qualité et ne soit pas drainé. Une telle pratique a de nombreux avantages. Déjà, grâce à la qualité exceptionnelle du sol, les rendements sont accrus et sont aussi d’excellente qualité. Leur consommation n’est pas nuisible à la santé et en plus le gout est riche. Les plantations résistent également aux intempéries, car les cultures se régénèrent grâce
au sol qui absorbe rapidement l’eau de pluie.
La solution environnementale
L’intérêt de l’agriculture génératrice ne s’arrête pas là, il est aussi environnemental. La terre est alors sept fois plus riche en matière organique qu’une terre n’en ayant pas bénéficié. Et, plus un sol est organiquement riche, plus il peut stocker du carbone. Plus précisément, augmenter de 1 % la matière organique des sols peut engendrer le stockage de 21 tonnes de carbone, soit de retirer 75,6 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, selon le chercheur Toensmeier. À grande échelle, cette pratique pourrait ainsi éliminer les gaz à effet de serre. Et ainsi concrètement participer à la lutte contre le réchauffement climatique et au maintien de la biodiversité. C’est pourquoi elle se répand notamment grâce au Think-tank américain Data For Progress. Également grâce à des programmes d’aide pour les agriculteurs. trices qui souhaitent s’y convertir, tel le « conservation stewardship program » (programme de conservation et d’intendance) aux États-Unis.
Crédits photos: Pixabay / Pexels ; Binyamin Mellish / Pexels
Sources: Huff Post, La Terre
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