Londres retrouve ses rivières !
Des programmes restaurent les rivières londoniennes !
Les programmes de restauration
Le groupe Catchment Partnerships in London (CPiL) rassemble des communautés et des acteurs engagés dans la restauration des rivières locales. L’association qui préside cette organisation, Thames21, mobilise environ 7000 bénévoles à travers Londres !
Pour que les rivières reviennent à leur état naturel, le groupe écologique lutte contre leur pollution, limite les espèces envahissantes et facilite leur accès. Pour cela, il met en place des équipes pour chaque quartier londonien. Le projet « restauration des rivières et des communautés de Brent » réaménage la rivière Brent avec des plantes aquatiques indigènes, des zones humides et en enlevant les plate-bandes de bois ; ainsi qu’en rendant plus attrayants les bords du cours d’eau. Des programmes identiques s’effectuent donc à Londres, comme pour le Darent et le Cray. Les participants collaborent également avec des spécialistes afin de reboiser les contours des flux, d’ajouter du gros bois ; ainsi que pour intégrer des déflecteurs qui contrôlent les débits d’eau.
Pour une ville plus saine
Ces initiatives régénèrent la biodiversité des rivières et renforcent la résilience de la ville. Ainsi, les risques d’inondation se réduisent grâce à la plantation d’arbres et à l’insertion de zones humides qui absorbent l’eau de la pluie ; ce qui sécurise les habitats et les entreprises à proximité. En parallèle, la nature retrouve de sa splendeur. Les martins-pêcheurs, des oiseaux se nourrissant de poissons, se sont multipliés dans la capitale anglaise ; depuis 2000, leurs observations ont augmenté de 450 % ! Les voies navigables abritent également plus de chauves-souris et d’oiseaux, comme la bergeronnette grise. Puis, la restauration de ces espaces favorise l’inclusion sociale.
« Non seulement ces rivières sauvages ont facilité la vie d’espèces sauvages importantes, mais elles ont aussi simplifié la vie des gens », a déclaré David Webb, du CPiL, lors d’un discours en 2020.
Des rivières polluées…
L’état des rivières anglaises se dégrade par l’activité humaine. L’Agence pour l’environnement indique qu’en 2016, seulement 6 % d’entres elles étaient en bon état chimique ; de fait 94 % ont été dénaturés par le rejet des eaux usées, l’agriculture et les produits chimiques. La faune et la flore aquatiques se trouvent d’autant plus perturbées, que les infrastructures (ponts, déversoirs) coupent le flux naturel de l’eau et gênent la migration des poissons. Mais les conséquences n’épargnent pas les humains. La qualité de l’eau affecte leur santé et ils sont soumis risques d’inondation croissants avec le changement climatique.
Sources : Positive News ; The Gardian
Crédits Photos : Skiitterphoto/Pexels ; @amduz/Unsplash
L’équipe de Global Goodness accorde beaucoup de valeur à la qualité de la langue. Mais, comme personne n’est parfait, elle utilise quotidiennement Antidote.
Encouragez-nous si vous aimez lire des histoires positives.