Faire du sport autrement avec l’Antigymnastique
Une pratique pour réveiller son corps et son esprit…
Une pratique française
L’Antigymnastique a été mis au point par la kinésithérapeute Thérèse Bertherat. Dans son livre Le Corps a ses raisons (1976), elle explique cette nouvelle disciple tout droit inspirée de la médecine chinoise et la réflexologie plantaire. Son approche du sport se base sur les travaux de trois spécialistes du corps humain : Lili Ehrenfried, docteur et fondatrice de la gymnastique balistique, le psychanalyste et médecin W. Reich, ainsi que la kinésithérapeute Françoise Mézières. En 2005, la marque Antigymnastique est déposée.
Vers la conscience corporelle
Cette pratique au nom singulier vise à réveiller des zones de notre corps et à renforcer la chaine musculaire qui va du dos aux orteils ! Les exercices s’opposent aux sports habituels. Au lieu de forcer, de s’essouffler et de s’abimer, l’Antigymnastique relâche les tensions musculaires par des techniques d’étirement. Les mouvements effectués avec précision respectent le corps de chacun ; ils sont généralement réalisés au sol. Par conséquent, les sportifs demeurent à l’écoute de leur sens et ils pratiquent l’éducation somatique. Car ils stimulent l’intégralité de leur être, ils associent les sensations corporelles à ce qu’ils pensent et ressentent. Ainsi, des positions peuvent révéler des zones ignorées ou des effets de lourdeurs dans une seule jambe… Cette gymnastique implique les muscles en profondeur et facilite la coordination par la sensorialité et la motricité. Par exemple, le simple acte d’étaler ses orteils sur le sol, a un impact sur la colonne vertébrale et sur la stabilité. Et pour obtenir un ventre plat il vaut mieux dénouer les muscles dorsaux en premier…
Libérer les tensions
Et exerçant ce sport atypique, les individus peuvent exploiter leur potentiel corporel et guérir de blessures ! Les adeptes apprennent à solliciter leurs muscles situés à l’arrière du corps, à rééquilibrer leur force ; et donc à intensifier leur dynamisme et leur mobilité ! Puis, la rééducation posturale libère des tensions et favorise la guérison de douleurs existantes. En même temps, cela permet de se prémunir des troubles musco-squelettiques (lombalgie, etc.), et des défaillances de la vieillesse. Et ce sport a également une fonction psychanalyste ! La pratiquer signifie analyser la mémoire corporelle. Ainsi, chaque tension musculaire a pour origine une frustration émotionnelle. À cet égard, pendant une séance, une femme s’est souvenue d’une gifle reçue dans son enfance alors qu’elle se concentrait sur ses muscles faciaux. Finalement, cette méthode permet d’accéder à un confort corporel, émotionnel et esthétique ! Ce elle se développe autour du globe, que ce soit en Colombie, au Canada, en Angleterre ou en Nouvelle-Zélande…
Du sport et des douleurs
Cette activité rend compte des zones d’ombres du sport classique… les contractions induites déforment le corps et engendrent des maux. Puis, ceux qui peuvent l’exercer doivent posséder une bonne condition physique. Or, quand est-il des blessés, de ceux qui ont des fragilités sur les points d’appui et au dos ? Selon une étude du British Médical Journal réalisée en 2014, 10 % de la population mondiale souffre de douleurs au dos…De nombreuses personnes pensent qu’avec l’âge, il est normal d’avoir mal ; or « ces maux sont très souvent dus à des tensions musculaires que l’on peut corriger » affirme la praticienne Béatrice Gardès.
Sources : Psychologies ; Passeport Santé ; Antigymnastique
Crédits Photos:@oksanataran/Unsplash ; @conscious_design/Unsplash
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