L’hydrogène, le futur carburant vert
Promu au rang d’énergie du futur, l’hydrogène semble s’imposer en tant que carburant vert dans un contexte d’urgence environnementale, d’enjeux climatiques et de forte pression sociétale.
Aucun rejet de polluant
Les véhicules électriques à hydrogène ne produisent aucune pollution. Le principe du triple zéro : zéro gaz à effet de serre, zéro bruit et zéro particule fine pourraient faciliter l’objectif de la neutralité carbone que l’Union européenne s’est engagée à adopter d’ici 2050. Cet engagement a été pris par 195 pays dans l’accord de Paris pour le climat.
Silencieux et ne rejetant aucun polluant, ces véhicules relâchent que de la vapeur d’eau.
Ils se rechargent en moins de cinq minutes et offrent une autonomie d’environ 500 km.
Un mode de recharge rapide, mais également facile : il suffit d’introduire de l’hydrogène dans un réservoir sous pression qui réagit avec l’oxygène présent dans l’air ambiant dans une pile à combustible. La pile à combustible transforme le gaz en électricité afin d’alimenter le moteur.
« Grâce au couple hydrogène pile à combustible, je peux recharger rapidement mon véhicule et disposer d’une autonomie supérieure aux voitures électriques à batteries » – Pierre -Etienne Franc, vice-président énergie hydrogène Air Liquide.
Investir dans l’hydrogène propre
La production de l’hydrogène devra s’effectuer avec une électricité elle-même décarbonée. Sa qualité dépend de la nature de l’électricité employée pour le produire.
Dans une démarche de production verte, les sources d’énergie renouvelables éoliennes hydrauliques et solaires deviennent prioritaires.
Les pouvoirs publics augmentent leur soutien et investissent de plus en plus dans cette énergie renouvelable.
En janvier 2021, devant l’Hydrogen council, la présidente de la Commission européenne a précisé qu’une bonne part des 250 milliards d’euros du Green Deal irait à l’hydrogène propre.
En France, le gouvernement investit également dans la mobilité hydrogène. Sept milliards sur dix ans pour une production d’hydrogène sans énergie fossile.
Concurrencer les véhicules électriques
En raison du temps de recharge long, les véhicules électriques ne sont pas adaptés à tous les usages. Simple à déployer, le réseau de leurs bornes de recharge s’avère d’une efficacité minime vu le nombre élevé de véhicules à charger. De plus, la multiplication des bornes nécessite de renforcer le réseau électrique.
Recharger les véhicules en hydrogène s’avère rapide et facile. Avec une autonomie de 500 km, l’hydrogène se veut plus efficace. Il nécessite des stations spécifiques munies d’une pression élevée (700 barres). Pour le moment, il n’y a que 6 en France contre 82 en Allemagne.
Développer à la fois les véhicules à hydrogène et les stations de recharge ; un objectif que les 80 membres du Conseil mondial de l’hydrogène essaient d’atteindre.
Avec l’interdiction annoncée des moteurs thermiques dans la plupart des villes européennes d’ici une dizaine d’années, avec le besoin de décarboner les industries lourdes et avec la montée en puissance des énergies renouvelables, le futur du véhicule électrique à hydrogène est prometteur.
En 2030, l’hydrogène pourrait équiper plusieurs millions de véhicules dans le monde.
Crédit Photo: Freepik
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