27 août au 6 septembre
All the sex I’ve ever had
Prospero
Oubliez les idées reçues! Six aîné·es montréalais·es révèlent leurs souvenirs intimes, sans tabou. Ce spectacle acclamé à travers le monde célèbre la sexualité et le désir à tout âge. Une performance festive qui défie le culte de la jeunesse, libère une parole précieuse et met en lumière la richesse et la diversité des expériences humaines.
27 août au 13 décembre
Douze hommes en colère
En tournée dans 30 villes
Dans ce huis clos saisissant, douze jurés doivent décider du sort d’un jeune homme accusé de meurtre. Le verdict semble évident, mais le doute s’installe et ébranle les certitudes. Entre préjugés, tensions et convictions, chaque voix compte et la vérité apparaît moins simple qu’il n’y paraît. Écrit dans les années 1950, ce classique résonne aujourd’hui avec une force intacte.
2 au 26 septembre
Trip
La Licorne
Lucie a réuni son père, son psy, sa médium et les membres de son groupe d’entraide pour monter une cérémonie-spectacle rendant hommage à l’esprit rebelle, l’anticonformisme et la contre-culture des années 60. Ensemble, ils s’interrogent sur le sens de la vie, de la mort, sur les autres dimensions et les croyances. La troupe fissure le réel et nous force à reconsidérer notre rapport à la folie — qu’on ait consommé ou non.
3 septembre au 4 octobre
Rue Duplessis – Ma petite noirceur
Duceppe
Qui aurait cru qu’un petit gars de la rue Duplessis à Drummondville, qui a grandi dans la pauvreté, la peur et les préjugés, deviendrait un sociologue estimé et un animateur réputé à Radio-Canada? Jean-Philippe Pleau vient d’une famille bienveillante dans laquelle l’ambition intellectuelle suscitait la méfiance: «L’école, c’est pour ceux qui pètent plus haut que leur trou» y disait-on. Nourri au «macarouni» gratiné au fromage Singles de Kraft, celui qu’on connaît surtout pour ses réflexions savoureuses à C’est fou… (avec Serge Bouchard) et à Réfléchir à voix haute est aujourd’hui étranger au monde d’où il vient, sans vraiment appartenir à celui dans lequel il a abouti. Rue Duplessis, c’est son histoire, celle de sa «migration intérieure» de transfuge de classe; mais c’est aussi un regard critique sur les inégalités socioéconomiques qui dictent encore trop souvent le destin et les aspirations de celles et ceux qui sont «né·es pour un p’tit pain». Un parcours drôle et émouvant, empreint de courage, de nostalgie… et de sociologie.
9 au 26 septembre
La faune locale
Duceppe
Est-ce que le monde se divise entre victimes et bourreaux? Sommes-nous plutôt le simple produit de la méchanceté du système? Quand Claude, un gars ordinaire, ni plus ni moins méchant que la moyenne, se fait mettre à la porte de la pharmaceutique à laquelle il a donné 30 ans de sa vie, quelque chose en lui se détraque. Il paraît que même un labrador peut renouer avec ses instincts de prédateur…
9 septembre au 4 octobre
Ấm
TNM
L’amour, une frontière à la fois ✹ Ấm est un mot vietnamien à la signification singulièrement changeante : il désigne à la fois la chaleur et l’âme. Cette alliance du charnel et du spirituel est le cœur même du premier texte pour la scène de Kim Thúy. Elle nous invite avec sa souriante sincérité à partager son regard attentif sur l’intimité au quotidien. ✹ Une femme et un homme se rencontrent et l’autrice nous fait découvrir cet amour comme elle nous offrirait d’observer l’éclosion d’une fleur. Or la relation entre Jacques et Ành est insaisissable comme l’eau d’une source, d’un fleuve, ou de la mer : tout devient fluide entre la Vietnamienne et le Québécois, entre l’Orientale et l’Occidental, l’artiste et l’homme d’affaires. Et au milieu d’eux se déploie la présence troublante d’un enfant différent, Noé, son fils à elle, un être d’autant plus attachant qu’il est enfermé en lui-même, mais dont la seule présence crée parfois une tension sourde. Est-ce lui qui les séparera ou, au contraire, les unira?
10 au 13 septembre
Tout se pète la gueule, chérie
4’Sous
Tout se pète la gueule, chérie se déploie dans une spirale irrésistible de corps et de musiques, d’où émergent des personnages simples, déroutés et déphasés, dans une saoûlographie de bière et d’impuissance ; une plongée effrénée dans la noirceur de l’homme cis nord-américain, aux prises avec les démons du patriarcat. Un insolite quatuor est aux commandes de cette pièce rassembleuse, qui aborde toutes les facettes de la masculinité avec une franchise désarmante.
11 septembre au 31 janvier
Dracula
La Tohu & Théâtre Capitole (Québec)
Dracula réinvente la légendaire saga du vampire avec une approche plus sombre, viscérale et moderne, mêlant suspense, sensualité, horreur… et une bonne dose d’humour noir. Préparez-vous à une expérience immersive où l’amour, l’obsession et la terreur s’entrelacent de façons que vous n’aviez jamais imaginées. Cette adaptation audacieuse explore la fragilité humaine et le prix de l’immortalité, le tout dans un décor visuellement époustouflant. Dirigée par l’extraordinaire Hugo Bélanger, la production promet un casting qui va vous faire rire, haleter et probablement vous faire remettre en question vos choix de vie. Les acteurs ? Ah, ils aiment se cacher dans l’ombre, comme les créatures de la nuit. Qui osera endosser ces rôles iconiques ? Restez bien éveillés… car, comme tout bon vampire, ils ne se révéleront qu’à la tombée de la nuit, juste après leur dîner. Un spectacle avec des visuels à couper le souffle, une bande sonore envoûtante et un humour si noir que vous allez probablement avoir besoin d’une lampe torche. Osez vous faire mordre… c’est pour le fun.
Dates au Théâtre Capitole à Québec :
Jeudi 29 janvier 2026 – 20 h 30
Vendredi 30 janvier 2026 – 20 h 30
Samedi 31 janvier 2026 – 20 h 30
15 septembre au 9 octobre
Les vacances
La petite Licorne
À Grenade, Marie-Philippe, encore soûle de la veille, rentre à l’auberge en fin de journée, toujours sans nouvelles de Frédérique, son inséparable complice. Elle charme de nouveaux amis avec le récit de leur nuit débridée. Peu à peu, des détails troublants émergent. Ce qui nous faisait rire nous inquiète. Onze ans plus tard, le passé s’impose par hasard, exigeant d’être enfin confronté.
16 au 18 septembre
Hippocampe
Les Écuries
Été 2020. Marc-André, un artiste aux projets annulés et sa fille de six ans s’engagent dans un road trip. Entre le sud-est du Nouveau-Brunswick et les montagnes des Laurentides, il se rend compte qu’être parent exige un dialogue constant avec l’enfant qu’on a été. Écrit avec humour, autodérision et amour, Hippocampe nous fait voyager à travers nos territoires intérieurs. Inspiré de faits réels et porté par une musique live et envoûtante, ce récit théâtral quasi monologué explore l’univers de la paternité et du deuil.
16 au 27 septembre
Jimmy, créature de rève
Prospero
1950 : Jimmy naît dans le rêve d’un général américain qui meurt subitement. Après être resté suspendu dans le temps durant cinquante années, le jeune coiffeur réapparaît soudainement au cœur des songes baroques d’une actrice qui s’éprend violemment de lui. Ce spectacle culte de Marie Brassard, applaudi dans 17 pays, est repris dans sa version originale tel un artéfact surgissant du passé pour souligner les 25 ans de sa création.
24 septembre au 10 octobre 2025
Tableau d’une exécution
Rideau Vert
La scène est à Venise, vers 1571. La réputée Galactia est sollicitée par le doge pour peindre une immense fresque célébrant une victoire militaire récente.
La tentation est forte d’user de son œuvre comme d’une tribune. Reconnue pour son pinceau réaliste et son esprit libre, l’artiste veut révéler la souffrance plutôt que susciter la fierté, montrer le carnage plutôt que singer la gloire. Sur sa toile comme dans les hauts lieux de la Cité, les positions et les attitudes des différentes figures trahissent les jeux de pouvoir en cours; un système complexe qu’on ne déstabilise pas sans en subir les conséquences.
24 septembre au 8 octobre
Rhinocéros
Denise-Pelletier
Dans une ville sans histoire, un rhinocéros surgit sur la terrasse d’un café, où sont attablés Bérenger, Daisy, Jean et d’autres membres de leur communauté. Le bruit court rapidement qu’une épidémie inédite se propage : une rhinocérite transformerait la population en bêtes cornues. À travers l’étonnement, le déni et la désillusion, existe-t-il un pouvoir citoyen capable de résister à cette métamorphose ? La fable craque de partout et nous place face aux systèmes autocratiques qui s’enracinent sournoisement au détour, pour un jour frapper tout bonnement à la porte. Le tissu social se décompose et peu à peu la collectivité s’isole. Bérenger, Daisy, Jean et les autres jaugent alors leur poids face à l’adversité, pendant que s’effiloche leur sentiment de sécurité, ou ce qu’il en reste. Quand toutes nos certitudes s’effondrent, comment reconnaître nos véritables allié·e·s ?
30 septembre au 11 octobre
Trou noir
Espace Libre
Parti à la recherche des trous noirs ambiants, ceux qui s’imposent dans nos têtes ou nos cœurs, l’artiste multidisciplinaire Edon Descollines tisse une constellation impressionniste autour de la perte. Avec ce solo performatif alliant vidéo, dessin, poésie et danse, deuxième opus en tant qu’artiste associé de la compagnie Joe Jack et John, Edon explore la frontière ténue entre le souvenir et l’oubli. Comment trouver sa place dans le monde, lorsque les trous noirs se logent aussi là où l’on ne regarde plus ?
30 septembre au 19 octobre
Autobiographie du rouge
Espace Go
Dès son plus jeune âge, Géryon s’est senti en décalage avec le monde, car il n’est pas un garçon comme les autres. C’est un monstre — profondément humain — qui dissimule une grande paire d’ailes rouges sous ses vêtements. Géryon vit avec sa mère qui passe ses soirées à fumer devant la télé et avec son frère aîné avec qui il doit partager sa chambre. Pour se soustraire aux agitations du monde, il entreprend un journal intime dans lequel il consigne ses tourments et ses rêves. Un jour, il aperçoit Héraclès (Hercule) descendre du bus. Le choc est immédiat. Ce dernier embrase son cœur puis l’abandonne au désespoir amoureux. Des années plus tard, Géryon retrouvera Héraclès dans un endroit improbable, en compagnie d’un autre garçon.
1er au 25 octobre
Et si je ne suis pas sage
4’Sous
Cette fable ludique et décalée révèle subtilement une réflexion féministe dépourvue de militantisme. Loin d’une simple chronique de la condition féminine, la pièce, où le fantôme du soviétisme rôde encore, interroge la liberté et la rébellion dans une société où chaque citoyen·ne est contraint·e par des règles invisibles mais bien réelles.
7 au 25 octobre 2025
Jamais dire jamais
Aux Écuries
Dans un sous-sol de centre communautaire, six personnes participent à une retraite transformatrice, appelée Camp de l’Imaginaire. Guidées par Kareste, la responsable de la retraite, elles s’entraînent pour résister au déterminisme du métro-boulot-dodo, qui amenuise leur capacité à ressentir la vie et à créer du changement. Sauf que cette retraite, censée durer un temps, s’étire et s’étire. À coup de jeux, de règlements et de processus horizontaux, le groupe s’attache à la vie collective, comme à un grand rêve fou dont on souhaiterait qu’il ne se termine jamais…
7 au 25 octobre 2025
BB fleur
Prospero – salle intime
À son grand étonnement, une fleur se retrouve tout à coup dans les limbes, un lieu de distorsion étrange. Sa présence chamboule la quiétude d’une autre fleur au mode de vie reclus. Perturbée par la vivacité de sa nouvelle compagne, l’ermite devra trouver un moyen de s’affranchir de son hibernation émotionnelle, tandis que l’autre devra apprendre à composer avec cet environnement inusité. Les limbes seront-ils assez vastes pour que les deux fleurs cohabitent en harmonie ou est-ce que l’une d’entre elles devra céder sa places…
7 octobre au 15 novembre
L’usure de nos aurores
La Licorne
Après un surprise-party bien organisé par Élizabeth pour les 35 ans de Justine, les amoureuses se couchent dans l’obscurité tranquille de leur logement. Ce qui commence comme une conversation animée de fin de soirée glisse peu à peu vers un terrain plus trouble qui secoue dangereusement les fondations du couple. Ce qu’elles espéraient être inébranlable : la complicité, la sécurité et la normalité, s’effritent quand leurs gestes deviennent plus violents que les mots. Combien de chances est-on prêt à donner à l’amour?
18 au 26 octobre 2025
Anna – ces trains qui foncent sur moi
TNM
Le crépuscule des fauves ✹ Comme à chaque année, pour saluer la fin de la session parlementaire, un groupe d’amis soudés par les ans, les liens familiaux et l’appartenance au parti politique qui gouverne, se retrouve pour un long week-end dans le vaste domaine forestier de Daria et Stéphane, patriarche assumé et premier ministre sortant. Au cœur de cette tribu qui aime beaucoup parler, beaucoup manger et trop boire, se détache l’énigmatique figure d’Anna, jeune sœur de Stéphane et épouse d’Yvan, qui s’apprête à prendre la tête du parti. Or quelques années auparavant, Anna a connu une passion dévastatrice avec Alexis, un député du parti, avec qui elle a eu une fille qu’Yvan fait passer pour la sienne. Or voici qu’après quatre années d’absence, Alexis débarque au beau milieu de la fête alors que l’on vient de découvrir une dizaine de cadavres de cerfs au bord de la rivière. ✹ Voici une fresque, une pièce‑fleuve où, à l’orée d’une toute‑puissante forêt, quatorze personnages se retrouvent, s’aiment, rient, mêlent leurs petits caprices à leurs grandes idées, se querellent, se réconcilient, s’attendrissent et parfois touchent les effrayants mystères au cœur de chaque vie. Et où, sur l’autel du pouvoir, les femmes – comme la nature – sont systématiquement sacrifiées.
14 octobre au 1er novembre
L’aventure invisible
Prospero
« Je pense que c’est tout à fait humain. S’accrocher à ce qu’on a, ou à ce qu’on sait, au lieu de s’ouvrir à l’inconnu. Au lieu de s’ouvrir à ce qui pourrait arriver, ou à ce qu’on pourrait devenir si on faisait quelque chose de différent. »
Assises au centre du public, trois personnes contraintes de se réinventer se livrent sur les événements exceptionnels qui ont chamboulé leur vie : une scientifique spécialiste du cerveau, elle-même victime d’un AVC qui lui a fait perdre la mémoire; le premier patient à avoir reçu une greffe totale du visage, qui vit aujourd’hui avec l’apparence d’un homme 25 ans plus jeune que lui; un·e cinéaste expérimental·e obsédé·e par l’œuvre photographique mystérieuse de l’artiste queer iconique Claude Cahun, qui ressent un lien puissant et étrange avec iel. Ces trois voix s’unissent, ébranlent nos certitudes et interrogent la permanence de nos identités.
21 octobre au 12 novembre
Méthadone Bertrand
La Licorne (5 à 7)
Madame Bertrand, 74 ans, vit seule avec ses cigarettes et ses douleurs. Félix, 26 ans et sans ambition, livre des médicaments pour une pharmacie populaire. Ce jour-là, il cogne chez Madame Bertrand pour sa dernière livraison de la journée. Alors qu’il avait simplement hâte de rentrer chez lui, Félix se retrouve à rester chez Madame Bertrand bien plus longtemps que prévu. Ce qui devait être une visite brève et sans histoire prend une tournure inattendue, nous rappelant que certaines rencontres peuvent changer une vie.
22 octobre au 22 novembre
Corps fantômes
Duceppe
En 1990, à Montréal, plusieurs hommes homosexuels tombent, frappés par la répression policière, le sida et les meurtres haineux. 1990, c’est aussi l’année où la communauté LGBTQIA2+ d’ici commence à organiser sa résistance. Pour Francis, Rachel et Mo, qui cherchent l’amour, l’ivresse et leur place dans le monde, tout avance très vite. Entre le die-in en hommage à Joe Rose et la descente au Sex Garage, le groupe d’ami·es se joint à la mobilisation, parce que le temps est compté.
En 2025, Marion hérite d’une boîte contenant les effets personnels de son père, qu’elle a à peine connu. Elle y découvre le manuscrit d’une pièce de théâtre écrite il y a plus de 30 ans. En fouillant le passé de son auteur, elle amorce un voyage de réconciliation. Avec elle, on retrace l’histoire récente, mais souvent oubliée, d’une génération marquée par la tragédie, la peur et la solidarité.
27 octobre au 26 novembre
Pour Maëlle
La Petite Licorne
Ali, un jeune issu d’une famille immigrante modeste, rêve d’élégance et de raffinement, mais son quotidien dans un HLM avec ses parents est loin de ses aspirations. Une rencontre fortuite sur Saint-Laurent bouleverse sa vie: il tombe instantanément amoureux de Maëlle, une artiste issue d’un milieu bourgeois. À travers elle, il découvre un univers totalement différent du sien, où l’argent n’occupe pas les esprits. Il devra alors composer avec les subtilités des codes sociaux de vernissages branchés, de performances artistiques hermétiques ou encore de buvettes aux menus verbeux. Ali doit absolument intégrer ce monde. Mais est-ce vraiment à sa portée?
28 octobre au 8 novembre
Petits appareils/Small applicances
Espace Libre
Le créateur Manolis Antoniou propose une expérience multisensorielle où les langues et les histoires se mêlent. Dans une cuisine pleine d’objets, de traces témoignant d’une vie commune, l’interprète Louise Bédard élabore un rituel quotidien destiné à être vécu à deux, mettant en évidence les moments de deuil que nous vivons lorsque quelqu’un n’est plus là.
30 octobre au 8 novembre
How to save a dear friend
Espace Go
En 2017, Sarah Hegazi, une femme queer de 30 ans, une Égyptienne, est arrêtée sous de faux prétextes, abusée et torturée en prison pendant trois mois pour avoir brandi un drapeau de la fierté gaie lors d’un concert de Mashrou Leila au Caire. La révolution de 2011, qui devait libérer le peuple égyptien du gouvernement autoritaire et corrompu de Mubarak, s’est soldée par l’arrivée au pouvoir de Sissi, un dirigeant qui a porté la censure et la répression à des niveaux inédits.
En fouillant les mystères de son histoire familiale, Mireille découvre des fragments enfouis de vies marquées par l’exil, la colonisation et les tabous. Elle apprend l’existence de Salwa, cette tante qui s’est enlevé la vie tragiquement, et s’interroge sur le silence qui entoure sa mémoire. Elle cherche à comprendre ce qui a permis à Rafael, complice artistique et ami de toujours, de traverser une période de grands chamboulements marqués par des idées noires. Comment continuer à vivre lorsque les blessures laissées par l’Histoire semblent impossibles à guérir? Comment vivre avec la violence reçue en héritage?
5 au 11 novembre 2025
Faire le bien
Rideau Vert
La deuxième coproduction du TRV avec le Théâtre français du CNA mettant de l’avant huit interprètes de la relève – accompagnés cette fois d’une comédienne chevronnée, Eve Landry !Elle a été si bien accueillie que le spectacle bénéficiera cet automne d’une tournée dans plusieurs villes du Québec, qui comprend un arrêt attendu à son lieu de création sur la rue Saint-Denis ! Dirigée par Claude Poissant, cette dynamique cohorte de finissantes et finissants 2023 de différentes écoles de théâtre prendra un grand plaisir à replonger dans cette création spécialement pensée pour eux par les dramaturges François Archambault et Gabrielle Chapdelaine!
7 au 16 novembre
La mèche courte
Aux Écuries
Explosive, vibrante, enflammée, LA MÈCHE COURTE soutient les artistes et leur feu ; avive la curiosité pour les démarches singulières de tous horizons ; mobilise les enfants et les adolescent·es comme parties prenantes du monde présent et des futurs possibles. Son intention est vive : par les arts, créer des espaces inédits d’expériences, de possibilités et de coopérations nouvelles pour les jeunes.
8 au 15 novembre
Refaire la marguerine
La Chapelle
La famille Ouellet-Sinou a répandu partout dans l’espace ses instruments et son bric-à-brac pour bidouiller une étrange cérémonie à laquelle nous sommes convié·es. C’est en l’honneur de qui ? Pour célébrer quoi ? Tout ce qu’on sait, c’est qu’il faudra beaucoup improviser, composer avec le chaos, la mauvaise météo, et qu’au final, RIEN ne se passera comme prévu ! (Et on adore ça.) Soyez donc les bienvenu·es à cette performance poétique qui fait frissonner les sens et ravive la joie pure d’être ensemble. Dans la mouvance de son dernier spectacle, Créatures, la surdouée compagnie L’eau du bain poursuit avec ferveur ses recherches autour de l’eau comme matière sensorielle et théâtrale. Ici, cet authentique clan familial et artistique nous invite à RALENTIR un petit moment pour accueillir sereinement l’imprévu : super entraînement pour apprendre à mieux prêter l’oreille à l’intime mélodie des toutes petites choses !
11 novembre au 6 décembre 2025
Hosanna ou la Shéhérazade des pauvres
TNM
Raconter c’est revivre ✹ Yannick, un jeune journaliste de Fugues – le magazine LGBTQ+ – a réussi à retrouver Claude Lemieux, celui qui, en 1973, sous le nom d’Hosanna, avait été ridiculisé jusqu’à l’anéantissement par ses « amies » de la Main. Pourtant, ce soir-là, il allait enfin réaliser son rêve : être accepté au sein de leur cénacle en paraissant devant elles déguisée en Cléopâtre telle qu’incarnée par Elizabeth Taylor. Yannick veut l’interroger sur le contexte socioculturel de cette soirée dont la légende est en train de définitivement s’effacer. Or, au journaliste, qui souhaite parler de culture queer et d’expression de genre, Claude Lemieux répond en faisant apparaître devant lui (et devant nous!) les splendeurs et misères passées d’un Montréal marginal en particulier le glorieusement kitsch Hawaïan Lounge et ses extravagantes vedettes : la perfide Sandra et la grandiose Duchesse de Langeais. ✹ Aujourd’hui, les drag queens font partie de notre culture populaire. Mais, il y a cinquante ans, qu’est-ce que cela impliquait pour un homme que de se vêtir comme une femme ? En public ! En assemblant des extraits d’Hosanna et du récent roman de Michel Tremblay La Shéhérazade des pauvres – émaillés de quelques pétillantes pépites d’Il était une fois dans l’Est –, le metteur en scène Maxime Robin réussit un tour de force : à la fois raconter les avancées fragiles d’un groupe social et l’histoire profondément émouvante d’un homme blessé par ses propres rêves.
11 AU 29 novembre
La cathédrale engloudie
4’Sous
C’est l’histoire de Léna, de sa mère Sabrina, de sa grand-mère Marie ; d’une lignée de femmes qui ont appris que la colère contenue est encore plus dangereuse lorsqu’elle finit par éclater. Rébecca Déraspe nous plonge avec finesse dans le récit d’une adolescente qui apprend que ses émotions peuvent lui donner le super-pouvoir de se mettre en action. Parce que dans un monde où les féminicides s’accumulent dans une sorte d’indifférence politique, il faut que les femmes puissent dire « nous sommes en colère » sans craindre de se faire taire, de se faire moquer, de se faire tuer. Nous sommes les héritières d’une histoire que l’on ne connaît que par bribes et qui, pourtant, nous construit.
18 novembre au 6 décembre 2025
La jeune fille suppliciée sur une étagère
Prospero
« À nouveau seule, quelque chose m’apparut pour la première fois d’une manière très nette : je ne fais plus rien. Tout ne fait que m’arriver. »
La jeune Mieko vient de mourir d’une pneumonie fulgurante. Allongée dans le salon familial, elle voit, entend et ressent toujours. Des hommes offrent de l’argent à ses parents miséreux en échange de sa dépouille et l’emportent. Elle devient alors la témoin muette, mais lucide, des différentes transformations qu’on impose à son corps au nom de la science. Impuissante, elle relate tout : l’hôpital, la salle de dissection, les étudiant·es de la faculté de médecine, les multiples interventions sur son cadavre… Mais quand sa lucidité s’éteindra-t-elle?
25 au 28 novembre
askîwan ᐊᐢᑮᐊᐧᐣ
La Chapelle
Certaines personnes ne jurent que par le respect des valeurs du passé, alors que d’autres défendent l’idée que tout devrait être révisé de fond en comble.
Dans un monde où on parle de plus en plus de la polarisation de l’opinion publique, Revue et corrigée résiste par le rire et propose une synthèse parfaite de tradition et de modernité. Une forme éprouvée qui a des racines profondes dans la culture québécoise et un contenu qui colle au plus près du présent, avec un regard toujours neuf. De quoi réunir toutes les allégeances et toutes les générations !
25 au 18 décembre
Le veset of du projet Bocal
La Licorne
Des jumelles qui n’arrivent pas à dormir, un couple de spectateurs à qui on souhaite sincèrement que le spectacle leur plaise, une animatrice au Planétarium très mal dans sa peau, un rap à très grande portée sociale, un hibou libidineux au parc Oméga, une mangeuse de marde, et autres saynètes délicieusement décalées: bienvenue dans Le best of du Projet Bocal. Comme tout Best of qui se respecte, on y retrouvera les meilleurs moments tirés des quatre premiers spectacles de la compagnie.
25 novembre au 3 janvier 2026
2025 revue et corrigée
Rideau Vert
Certaines personnes ne jurent que par le respect des valeurs du passé, alors que d’autres défendent l’idée que tout devrait être révisé de fond en comble.
Dans un monde où on parle de plus en plus de la polarisation de l’opinion publique, Revue et corrigée résiste par le rire et propose une synthèse parfaite de tradition et de modernité. Une forme éprouvée qui a des racines profondes dans la culture québécoise et un contenu qui colle au plus près du présent, avec un regard toujours neuf. De quoi réunir toutes les allégeances et toutes les générations !
26 novembre au 30 décembre
Le magasin
Espace Go
Face à l’explosion de la vente en ligne, les commerces souvent désertés se démènent pour survivre, ferment parfois leurs portes, ce qui transforme du même coup toute la vie d’un quartier. Le spectacle Le Magasin est né d’une fascination pour ces lieux désolés au potentiel poétique et scénographique extraordinaire. Ici, le magasin devient personnage. La performance sans texte ni comédien, mis à part une discrète manipulatrice, évoque la finitude, mais également la résilience et la renaissance. Ce spectacle d’objets d’une grande poésie offre une réflexion sur la mémoire et la répercussion des changements sociaux à travers le prisme des objets et des lieux oubliés.
26 novembre au 30 décembre
Un-nevering
Espace Go
Un-nevering, de la chorégraphe Thea Patterson, est né de la disparition de son partenaire de vie et collaborateur artistique Jeremy Gordaneer. Les traces qu’il a laissées sont réactivées avec finesse, explorant les formes, les textures et les tonalités du deuil, comme si ces deux artistes continuaient de créer ensemble, même après la perte. Et s’il n’y avait pas de finitude
29 novembre au 14 décembre
Janette
Duceppe
Janette Bertrand a vécu 100 ans. Elle a vu naître la radio, la télé et les réseaux sociaux. Elle a grandi à une époque où les femmes étaient assujetties à la volonté de leur mari, et a commencé sa carrière prolifique alors qu’elle n’avait même pas le droit d’encaisser un chèque. Elle a brisé 36 tabous à heure de grande écoute et créé des émissions cultes qui ont façonné la société. Celle qui a «toujours misé sur l’amour», avec ou sans grand A, a fait tomber un à un tous les murs et les conventions qui lui bloquaient le chemin, sans agressivité, sans écraser personne. Aujourd’hui, Janette veut s’assurer de passer le flambeau aux prochaines générations. «Y a personne qui est éternel. Faque go, posez-les-moi vos questions!» lance-t-elle en ouverture. Ça tombe bien, on en a plein!!
1er au 6 décembre
Use and Abuse
La Chapelle
Alix Dufresne et Christian Lapointe, artistes québécois·e·s à la parole déliée et vive, s’emparent de la vidéo-conférence intitulée Comment l’industrie culturelle use et abuse de l’art donnée par le philosophe Alain Deneault en 2021 et tirée de son livre L’économie esthétique. À l’invitation de l’Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick, cette visioconférence tente de montrer comment le capitalisme maintient sous pression les artistes et les incitent à devenir rentables. Dufresne et Lapointe proposent une performance déjantée et incisive avec, comme toile de fond et projetée sur écran, la prise de parole controversée du philosophe Deneault. Ils y mettent en jeu la notion de marchandisation et les mécanismes de détournement de l’art, et ce, par la création d’un encan de JNF (NFT) fabriqués en direct devant public. Leurs corps deviennent outils de création, mais aussi paradoxalement de promotion et de contestation : chair brutalisée par l’économie de la culture en quête d’une réappropriation de l’agentivité propre à la pratique de l’art. Initié par le metteur en scène et acteur Christian Lapointe, Use et abuse est venu clore, joué à guichet fermé, la résidence d’Alix Dufresne en tant qu’artiste associée à l’USINE C de 2022 à 2025. Elle s’allie naturellement à lui pour ce projet et poursuit ainsi sa recherche autour des réflexions d’Alain Deneault, telle qu’amorcée avec Hidden Paradise créé en 2018 sur le thème de l’évasion fiscale. Ici les deux artistes donnent corps à une forme hybride, à la fois ludique, performative et politique, laissant place à l’imprévisible à chaque représentation. Pour public averti.
4 au 14 décembre
Tout ça
4’Sous
À la demande générale, nous reprenons avec une grande joie le spectacle Tout ça— performance inoubliable d’Évelyne Rompré ! Véritable trésor de la dramaturgie britannique et monologue audacieux pour une actrice, ce texte parcourt toute l’existence d’une femme, de la naissance à la mort, en à peine une heure — sa vie est distillée avec sensibilité et humour. Cette expérience bouleversante est rendue possible grâce au génie des mots d’Alistair McDowall, ceux-ci traduits avec justesse par Fanny Britt, qui transcendent une vie entière en un seul souffle.
8 au 13 décembre
Projet pirate…de Noël!
La Petite Licorne
Le bateau du Projet Pirate débarque sur l’île du père Noël pour y présenter de joyeux numéros et chanter des cantiques délirants. La naissance du p’tit Jésus sera célébrée en grand avec tout ce que cette fête commerciale nous offre de pas beau comme de laid. Les lutins ne seront pas des cadeaux et déverseront l’essence de cette période de réjouissance partout sur la neige blanche pour créer un grand feu de joie dans le royaume du bonhomme hiver.
Venez célébrer la magie de Noël avec les pirates ! Chaque spectateur·rice se présentant avec un nez rouge comme Rudolphe recevra un joli présent.
16 et 17 décembre
Sortie d’atelier
Espace Libre
En guise d’épilogue à la série Absence, Espace Libre propose une sortie d’atelier de l’artiste Geneviève La, en collaboration avec le Centre culturel vietnamien. Cette œuvre en chantier, qui mêle poésie, danse, chanson et théâtre, s’inspire du concept d’expérience de mort imminente, une rencontre avec l’invisible qui plonge l’individu dans un voyage où le temps se dilate et où la conscience s’élève au-delà des limites corporelles. Geneviève danse avec le fantôme de son père, en utilisant des éléments culturels traditionnels et contemporains.
8 au 13 décembre
Projet pirate…de Noël!
La Petite Licorne
Le bateau du Projet Pirate débarque sur l’île du père Noël pour y présenter de joyeux numéros et chanter des cantiques délirants. La naissance du p’tit Jésus sera célébrée en grand avec tout ce que cette fête commerciale nous offre de pas beau comme de laid. Les lutins ne seront pas des cadeaux et déverseront l’essence de cette période de réjouissance partout sur la neige blanche pour créer un grand feu de joie dans le royaume du bonhomme hiver.
Venez célébrer la magie de Noël avec les pirates ! Chaque spectateur·rice se présentant avec un nez rouge comme Rudolphe recevra un joli présent.
12 au 31 janvier
Fils manqués
La Petite Licorne
Est-ce qu’un acteur orphelin de père peut devenir autre chose qu’un clown ? Afin de répondre à la question, un inséparable duo aux airs père-fils joue en boucle le conte d’une injustice. Enfermés dans une prison chimérique, désireux de comprendre les raisons de cette détention perpétuelle, ils ouvrent la voie à un univers délirant, explorant au passage les souffrances de l’abandon et l’implacable désir de plaire.
20 janvier au 7 février
Le diptyque du fleuve
Espace Libre
Avec Le diptyque du fleuve, Sébastien Dodge propose un portrait tout en autodérision de notre système géopolitique à travers les mécanismes de corruption qui ont précipité la chute de la Nouvelle-France. Portée par l’univers musical de Mathieu David Gagnon (Flore Laurentienne), l’oeuvre se décline en deux temps : celui de l’histoire, où la guerre plonge un peuple dans la souffrance, l’incertitude et la perte ; puis le temps présent, où un jeune homme aux allures utopistes tente d’aménager son refuge rural sous la pression d’une nature en dérèglement
20 janvier au 15 février 2026
Macbeth
TNM
La loi du plus fort ✹ Oubliez l’Écosse médiévale, ses brumes, ses châteaux et ses guerriers vêtus de tartans laineux. Robert Lepage prend à bras-le-corps la traduction québécoise de Michel Garneau et transpose l’action dans l’impitoyable univers des motards. ✹ Duncan, le vieux chef d’un puissant groupe du crime organisé, fait face à la rébellion d’un de ses chapitres alors qu’au même moment, une bande rivale profite de l’appui d’un traître pour s’attaquer à son organisation. L’un de ses lieutenants, Macbeth, connu pour sa brutalité, écrase les deux mutineries. Or voilà que trois junkies prédisent à Macbeth que la place de Duncan sera un jour la sienne. Poussé par son imagination et par son appétit de pouvoir, il s’en ouvre à sa compagne. Elle le convainc d’assassiner Duncan et pour s’assurer de la réussite de leur acte, elle invoque de vieilles connaissances : les esprits du Mal. ✹ Shakespeare, comme toujours, nous aide à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Les motards sont à la fois un produit, un condensé et un miroir grossissant des violences politiques et sociales de notre temps. Comme les sanglants seigneurs de guerre qui régnaient sur l’Écosse au onzième siècle, les motards ont leur hiérarchie, leur code d’honneur, leurs loyautés, leurs rituels et leurs blasons. Macbeth, cet homme qui s’embourbe dans les meurtres et le sang pour prendre le pouvoir et s’y maintenir, demeure un des personnages les plus obsédants de la littérature universelle. De même que Lady Macbeth, dont la santé mentale s’effondre pour avoir eu tant de sang sur les mains
20 janvier au 14 février 2026
Top girls
Espace Go
Pour célébrer sa promotion à la tête de l’agence de recrutement Top Girls, Marlène organise un souper festif dans un restaurant londonien. Ses invitées sont des femmes célèbres et légendaires provenant de différentes époques. Ensemble, elles discutent des sacrifices qu’elles ont dû faire pour se tailler une place dans un monde dominé par les hommes. Mais tandis que les coupes s’entrechoquent, les ombres du passé rappellent à Marlène ses origines ouvrières : sa sœur Joyce et sa fille Angie, une adolescente perturbée qui rêve de devenir un jour une Top Girl.
20 janvier au 20 février
Changer de vie
La Licorne
Christian et Nathalie semblent avoir trouvé la recette d’une vie paisible et sans remous. Nathalie fait vivre le couple grâce à son salaire, ce qui permet à Christian (d’essayer) de se consacrer à sa passion : produire des films « tellement profonds, tellement intelligents ». Puis, une nuit, Jasmine, une vague connaissance, débarque chez eux en réponse à une publication Facebook de Nathalie : « Chez moi, la porte est toujours ouverte, le café est toujours prêt… ». Elle ne les connaît à peu près pas, mais sa présence parmi eux suffit à les ébranler assez pour que, ensemble, ils se lancent dans une quête de sens et de bonheur qui les poussera aux confins de l’excès.
20 janvier au 20 février
Changer de vie
La Licorne
Christian et Nathalie semblent avoir trouvé la recette d’une vie paisible et sans remous. Nathalie fait vivre le couple grâce à son salaire, ce qui permet à Christian (d’essayer) de se consacrer à sa passion : produire des films « tellement profonds, tellement intelligents ». Puis, une nuit, Jasmine, une vague connaissance, débarque chez eux en réponse à une publication Facebook de Nathalie : « Chez moi, la porte est toujours ouverte, le café est toujours prêt… ». Elle ne les connaît à peu près pas, mais sa présence parmi eux suffit à les ébranler assez pour que, ensemble, ils se lancent dans une quête de sens et de bonheur qui les poussera aux confins de l’excès.
20 janvier au 21 février 2026
Boîte noire
Duceppe
«C’est quoi votre rêve le plus fou? Devenir le meilleur dans votre domaine? Vous mettre en super forme? Vous débarrasser de votre dépendance à la bouffe ou à votre téléphone? Pensez-y quelques secondes… Vous le voyez ce rêve-là? Il est juste là, au bout de vos doigts… Êtes-vous prêts à le réaliser?» lance la fondatrice d’Essor, la Québécoise Éliza Williams. La boîte, son invention révolutionnaire développée à Silicon Valley, permet aux humain·es de se débarrasser de leurs réflexes conditionnés, vestiges de leurs traumas passés, pour «optimiser» leur vie. C’est un grand jour. Mais dans ce futur proche, 30 000 personnes sont massées à la frontière dans l’un des nombreux camps nord-américains de réfugié·es supervisés par des entreprises privées, et rêvent aussi d’une existence meilleure. Parmi elles, il y a Andrés, Tendaji et Laïla, qui traitent 10 heures par jour des milliers de données pour entraîner les algorithmes de cette boîte dite intelligente. On le sait: la course vers une humanité hyperperformante ne fera pas que des gagnant·es.
21 janvier au 6 février 2026
Pas fou’t mind
4’Sous
Est-ce qu’on peut sortir du hood si le hood n’est pas juste un lieu ? Grandir dans un quartier où la violence et la débrouille font la loi ; s’engager dans l’armée pour échapper à une fatalité ; découvrir le théâtre comme un autre champ de bataille ; puis se reconstruire, se réinventer, chercher sa place… Du hood à l’armée, de l’armée à la scène, avec PAS FOUT’ MIND, Eric Vega questionne ce que ça veut dire de s’en sortir. À travers un récit brut, lucide et habité, découvrez les racines de ce jeune québécois et de sa quête du succès. En passant, « Pas fout’ mind », ça veut dire « on s’en fout ».
28 janvier au 28 février 2026
À toi, pour toujours, ta Marie-Lou
Rideau Vert
Depuis maintenant dix ans, Manon Brassard vit terrée chez elle, incapable de s’extraire de l’horrible drame qui a frappé sa famille.Sa sœur Carmen a beau tenter de la secouer, la jeune femme s’enferme dans une vision mortifère du passé et de la religion. Après tout, c’est en ces mêmes murs que leurs parents, Léopold et Marie-Louise, ont égrené un mariage malheureux, marqué par la déception et l’incapacité à nommer leurs désirs et leurs aspirations. Ensemble et pourtant si loin, les Brassard donnent un sens tout à fait déchirant à l’expression « cellule familiale »…
10 au 11 février 2026
Wòch : L’éclatement du vertige
Aux Écuries
Port-au-Prince, mars 2024: Samuel quitte son appartement de force. La situation de sa ville se complexifie. Une réalité inimaginable et sans précédent lui fait face. Alors, il adresse une lettre à son amie Natasha, à Montréal. Depuis ce point de départ, une correspondance se déploie entre les deux artistes. Sans détour, les deux ami·e·s abordent le thème de la colonisation; sa violence, ses vestiges, ses conséquences et ses façons insidieuses de persister encore aujourd’hui. De ce tour de force surgit une lettre d’amour incandescente à leurs peuples respectifs ici sur scène rassemblés. Des résonances neuves qui cherchent, à travers le théâtre, la performance et le cinéma, à retracer l’éclatement de la lumière, de la beauté et du vertige.
13 au 211 février
Bouée
Espace Libre
L’étoile montante de la scène monctonienne Céleste Godin s’attaque à la place de l’humanité dans un cosmos infini. Portée par une équipe complice forgée au fil des ans, la pièce mêle corps, voix, images et matières dans un théâtre résolument sensoriel. Ensemble, iels explorent l’absurde et le sublime, là où les angoisses quotidiennes croisent les ambitions interstellaires. Entre textures 8-bit rétro, ballades à la Patsy Cline et tableaux visuels envoûtants, une constellation de personnages cherche un écho, une réponse, un sens. Comme un dernier appel : « Allô universe ? It’s moi ! »
23 février au 7 mars
Whalefall
La Chapelle
En mai 2020, les Montréalais se sont réveillés devant un spectacle improbable et magique. Entre la Tour de l’horloge et l’emblématique Grande Roue, une nageoire a brisé la surface de l’eau, annonçant l’arrivée d’une jeune baleine à bosse qui s’était égarée à plus de 400 km en amont du fleuve. Sa présence a captivé la ville et le pays en pleine période d’isolement et de confusion. Whalefall est une pièce originale de théâtre documentaire conçue à partir d’entretiens avec divers experts sur les baleines, leurs cultures et leurs écosystèmes, et touchant nos liens profonds avec elles. Whalefall intègre des marionnettes à grande échelle, du théâtre d’objets et de la musique originale afin de traduire de manière poétique et accessible les découvertes scientifiques.
24 février au14 mars
Ah, ta yeule l’obscurité
4’Sous
Après la découverte du texte islandais Helgi, notre compagnie en résidence le Théâtre à l’eau froide revient avec un tout nouveau texte coup de poing du dramaturge britannique Sam Steiner. Alors que le monde s’effondre autour d’eux et qu’ils et elles font face à leurs propres peurs, quatre bénévoles passent chaque semaine quelques heures au téléphone avec des inconnu·es dans une tentative désespérée de se connecter les un·es aux autres et de tisser des liens. Au milieu de ce chaos ambiant, Ah, ta yeule l’obscurité !devient alors une quête d’espoir et d’optimisme ; un phare dans une mer d’incertitudes.
2 mars au 10 avril
À partir de là
La Petite Licorne
Éric est un adolescent de 16 ans tout ce qu’il y a de plus normal sauf pour son père gravement malade. Ce soir, il doit traverser la ville pour se rendre à son chevet et lui dire au revoir, mais en chemin rien ne se passera comme prévu. Sur sa route, il croisera tout plein de personnages colorés qui le guideront, ou pas, vers son destin. Pendant une heure, Éric nous emporte avec lui à travers ses pensées, ses peurs et ses souvenirs dans une langue vive et un rythme effréné. Et si le chemin le plus court n’était pas nécessairement la ligne droite?
3 au 21 mars
Nomme-moé
Espace Go
Deux amies inséparables, Eve et Chloé, se promènent dans la rue lorsqu’un accident survient. Pour se remettre de cette émotion, elles s’assoient sur un banc et se mettent à jouer à Nomme-moé, un jeu où il faut nommer sans réfléchir des noms ou des choses sur des sujets parfois délicats. Exemple : « Nomme-moé cinq raisons de tromper son chum! » Un jeu qui semble à vue de nez inoffensif… mais qui peut vite déraper. C’est alors qu’Erica, une maquilleuse professionnelle, fait irruption et leur propose un tutoriel. Même si Eve n’a aucune envie de participer, Chloé finit par la convaincre. Les deux amies ne savent pas encore qu’au terme de cette aventure, elles devront faire le choix le plus déchirant de leur longue amitié.
3 au 21 mars
L’empire du castor
Espace Libre
L’empire du castor raconte les aventures et les soubresauts de la Compagnie de la Baie d’Hudson, l’ancêtre des multinationales modernes ! La pièce se concentre sur le parcours extraordinaire de George Simpson, surnommé l’Empereur du Nord. Sur scène, six commis de plancher le font revivre et incarnent une multitude de personnages ayant croisé sa route fulgurante : trappeurs autochtones, voyageurs canadiens, truchements métis, capitalistes anglais, Highlanders exilés… Une fresque théâtrale haletante qui éclaire les rouages d’un capitalisme colonial dont les répercussions se font encore sentir aujourd’hu
4 au 8 mars 2026
FESTIVAL INTERNATIONAL DE CASTELIERS
Aux Écuries
On célèbre le 11e art sous toutes ses formes lors de la 20e édition du Festival international de Casteliers qui aura lieu du 3 au 9 mars 2025. Ce grand rendez-vous annuel voué aux arts de la marionnette accueille cette année des créations venues du Québec, du Canada, de la France, de la Belgique et de la Tchéquie, pour l’émerveillement des tout-petits jusqu’aux très grands !
4 mars au 4 avril 2026
Tupqan
Aux Écuries
Trois décennies se sont écoulées depuis le vol du wampum, objet sacré et symbole de cohésion pour la petite communauté de Whitefish (Wapeyit-Nomehs). Aujourd’hui, le village est déchiré par une crise politique: deux clans influents s’y disputent férocement le pouvoir. Puisque les promoteurs de la mine voisine tentent d’exploiter l’absence de consensus, c’est non seulement la quiétude du village qui est en jeu, mais aussi son intégrité territoriale. Polam Nicolas est propulsé à l’avant-scène du conflit un peu malgré lui. Il se laisse convaincre de briguer la chefferie du conseil de bande, puis on le charge de retrouver le wampum volé afin de ramener la paix à Wapeyit-Nomehs. Or, cette quête va le transformer d’une manière inattendue, lorsque la ceinture perlée lui apparaît en rêve et prend une dimension spirituelle profonde liée au passé de sa famille.
17 mars au 11 avril 2026
Que notre joie demeure
TNM
À quel prix la beauté ? ✹ L’architecte montréalaise Céline Wachowski est une célébrité internationale hautement respectée depuis des décennies et ses immeubles font l’orgueil de villes comme Berlin, Tokyo et New York. Depuis quelques années, sa série sur Netflix a fait d’elle une immense vedette. La fortune qu’elle a accumulée et les contacts qu’elle a développés lui ont fait joindre cette minuscule élite planétaire dont l’obscène richesse domine notre monde. En fin de carrière, pour la première fois, on lui demande de construire un édifice majeur à Montréal : le siège social de la multinationale Webuy. Wachowki avait toujours rêvé d’offrir à Montréal un grand édifice public, mais elle accepte le compromis. Très vite, tout s’effrite : on l’accuse de gentrifier un quartier populaire, d’être odieuse avec son personnel et d’avoir fait fortune grâce à des investissements éthiquement inacceptables. La polémique est brutalement destructrice. Mais après la chute, demeure une énigme : Céline Wachowski elle-même. ✹ Fondamentalement, le théâtre est l’art du débat. En portant à la scène le roman de Kev Lambert, Maxime Carbonneau et Laurence Dauphinais donnent une urgence aux questions brutales qu’il soulève. Entre l’acceptabilité sociale et un chef-d’œuvre architectural, comment choisir? Que signifie se dire rebelle lorsque l’omniprésente mentalité capitaliste vous a enrichi au-delà de toute mesure ? Quels mensonges se raconte-t-on alors à soi-même pour se donner l’illusion d’être droit et intègre?
17 au 21 mars
Ornithorynques
La Licorne
Nord du Nouveau-Brunswick, été 1990, Sardine (Jennifer, mais c’est moins original) a 12 ans. Elle veut surtout avoir la paix et s’évacher devant Musique Plus avec son ami Guillaume. Elle vit avec son oncle Steve, un addict pas mal magané, et Jackie, sa mère « uptight ». Cet été-là, quelque chose s’est brisé. Toutefois, personne n’a l’histoire complète. C’est en croisant leurs points de vue respectifs qu’ils parviendront à mettre le doigt sur ce qui s’est réellement passé.
1er au 25 avril
Fanny
La Licorne
Fanny et Dorian, couple dans la cinquantaine, hébergent Alice, intellectuelle dans la jeune vingtaine aux idées radicales qui ne passe pas par quatre chemins pour dire sa façon de penser. Très vite, sa présence vient bousculer la tranquillité du couple — mais surtout, elle secoue Fanny elle-même, la ramenant sur les rails des luttes politiques et féministes qu’elle avait mises de côté, convaincue d’avoir « fait sa part » il y a plusieurs décennies.
1er au 25 avril
Passion simple
4’Sous
Entre témoignage personnel et réflexion universelle sur les bouleversements intérieurs qu’une passion peut provoquer, Passion simpleest un récit intense sur la relation d’une femme avec un homme marié, diplomate étranger. Tout tourne autour de lui : le désir, l’attente, les souvenirs… elle y abandonne même au passage son indépendance émotionnelle et intellectuelle. Ernaux dissèque avec sincérité la joie provoquée par cet amour inconditionnel, de la perte de contrôle qu’il engendre au vide qu’il laisse lorsqu’il s’éteint.
18 mars au 14 avril 2026
Glen Gould, naissance d’un prodige
Rideau Vert
Jessie aime tendrement son cousin Glenn, et ce, malgré ses excentricités. Couvé par sa mère, et même surprotégé par elle, le jeune Torontois n’a qu’une seule véritable passion : la musique.
Exigeant envers lui-même, agité de manies et d’obsessions, naviguant avec peine entre ses ambitions artistiques démesurées et l’immense pression qui vient avec la célébrité, Glenn Gould va s’imposer dans le monde de la musique classique grâce à l’inventivité et la fougue de son jeu pianistique. Loin des projecteurs et des studios, il reste un homme qui doute, traversant son époque tout en ayant peur de s’inscrire tout à fait dans le monde.
13 au 17 avril
Scuse
La Chapelle
Oscillant entre la discussion informelle et la performance acrobatique, Scuse est une pièce de cirque documentaire où l’artiste Frédérique Cournoyer Lessard revit différents fragments de son enfance et de son adolescence qui ont forgé sa perception de la féminité et de la sexualité. En symbiose somatique avec son cerceau aérien, iel explore comment l’éducation binaire des jeunes encourage les rapports de domination du monde adulte. « Seul·e avec son cerceau aérien, Frédérique Cournoyer Lessard s’adresse directement aux spectateur·trice·s dès le début de la pièce. Le spectaculaire n’est pas omniprésent dans ce cirque documentaire, mais le son, les images, la scénographie et les objets s’imbriquent dans une construction au rythme soutenu qui captive et met en relief une réflexion authentique autant que l’expressivité du geste acrobatique. » [Françoise Boudreault, 20 mars 2025]
14 avril au 9 mai
VIsages
Espace Go
Depuis l’invasion de l’Ukraine, un sosie de Vladimir Poutine se retrouve piégé par une ressemblance qui reflète des convictions opposées aux siennes. Une personne atteinte d’un trouble neurologique rare qui altère sa perception voit le diable dans les toutes figures qu’elle croise. À l’automne de sa vie, une femme réalise que son visage est devenu transparent, et que cette invisibilité nouvelle pourrait bien être une libération. À ces histoires insolites, parfois saisissantes, parfois poétiques, s’ajoutent d’autres récits fascinants qui se superposent pour explorer notre rapport au visage.
16 avril au 16 mai
Frères
Duceppe
Ils sont pères, fils, cousins, beaux-frères; ils ont 23, 40, 65 ans et se connaissent depuis le début des temps. Petit clan égypto-québécois réuni dans un chalet en plein bois, avec assez de bouffe pour nourrir un régiment (on n’est jamais trop prudent), le groupe s’apprête à souligner l’anniversaire de Ralph et à goûter aux plaisirs simples de la forêt laurentienne. Entre hommes. Alors ils en profitent pour se dire les vraies affaires: Qui fait le plus d’argent? Qu’est-ce qu’on devrait attendre des femmes et du mariage? Qui donc a scrappé la voiture en 2003? Nabil le dit comme il le pense: «Moi, j’aurais aimé vivre dans la forêt! Ça sent bon les pépinières… la faune…» et tous les autres rient un bon coup. Évidemment, on se critique, on se met au défi, on tente de monter d’un cran dans la hiérarchie familiale. On s’entend toutefois sur une chose: l’importance de la loyauté. Car les liens de la famille résistent à tout. Vraiment tout?
17 au 27 avril
Au coeur de la rose – Généalogie d’une tristesse
Espace libre
Sur une île, vivent loin du bruit le père, la mère et la fille. Un soir de tempête, le fleuve recrache sur ses rives une goélette de laquelle débarquent un capitaine et un marin, qui représentent pour la fille la possibilité d’échapper à son destin et le rêve de nouveaux horizons. Mais à son désir impétueux, tout s’oppose, les forces de l’inertie, la tristesse héritée et les traditions menacées. Chef-d’œuvre du théâtre québécois, cette pièce aux élans mythiques et philosophiques du grand cinéaste, dramaturge et poète Pierre Perrault est portée par une langue puissante et riche de résonances multiples.
t?
20 avril au 8 mai
Chilling!?!
La Petite Licorne
Lyndz passe ses samedis soir à jouer aux dominos avec ses amis dans une ambiance de fête. Barbancourt et kompa font bon ménage, tandis qu’autour de la table les discussions fusent et les langues se délient. Tous les sujets y passent et, même si le ton monte parfois, on sent une grande solidarité entre ces quatre amis liés par un désir de rester fidèles à leur culture d’origine. Mais la culture de quelle origine?
21 avril au 8 mai
Ouvert à toute diversité corporelle
Duceppe
«Ouvert à toute diversité corporelle». Vraiment? On lit souvent cette mention dans les appels de casting des productions télé. «Pure hypocrisie!» selon le comédien Vincent Millard. Parce qu’en réalité, cette formule bien-pensante accompagne souvent une description de personnage hautement stéréotypée, voire laconique: comme si l’identité d’une personne grosse se résumait à son physique. Comment se fait-il qu’encore aujourd’hui, notre culture alimente la grossophobie?
22 au 25 avril 2026
Dérive de nuit
Aux Écuries
Théâtre interdisciplinaire (performance, cinéma, arts visuels, musique live), spectacle-voyage
C’est l’histoire d’une femme perdue qui s’embarque sur un bateau. Pour aller loin, là où des gens vivent doucement. De l’autre côté de sa pénombre, le périple lui réserve des rencontres aussi lumineuses qu’improbables. Les découvertes se révèlent au rythme de la fonte d’un immense poumon de glace. À la manière d’une performance poétique live, les artistes sur scène tissent délicatement le récit de ce voyage par les actions plastiques, la musique, le chant, les images cinématographiques et des bribes de souvenirs personnels. Traversé par la fracassante beauté des paysages de la Côte-Nord, Dérive de nuit aborde le vertige du dépaysement et offre une expérience sensorielle et conviviale pour petit·e·s et grand·e·s.
Atelier REMIX offert après chaque représentation: créez un tableau inédit en compagnie des performeur·euse·s!
27 avril au 1er mai
Tsishow
La Chapelle
Tsishow, c’est une installation vivante qui traite de liberté, de nos mythes collectifs et de notre amour du Québec. En s’inspirant d’artistes qui étaient là avant nous comme Serge Lemoyne, Fernand Bélanger et Geneviève Matthieu, on construit quelque chose comme un territoire parallèle, une genre de maison dans laquelle l’art est partout et où des personnages-visuels se cherchent.
28 avril au 15 mai
Possessions
La Licorne – Salle de répétition – 5 à 7
« Mon garçon, mon Marc. C’est moi, Maman. Faut absolument que je te parle. »
Marc jongle entre plusieurs emplois pour subvenir aux besoins de sa famille. Il est confronté au vertige d’une rencontre avec sa conseillère financière, Madame Hénault. Cependant, la séance vire à l’étrange lorsque Hélène, la mère récemment décédée de Marc, tente de communiquer avec lui à travers le corps de Madame Hénault. Une lutte s’ensuit entre les deux femmes, révélant des vérités profondes sur la vie.
5 mai au 10 juin 2026
Quichotte
TNM
Sous la folie : l’utopie ✹ À Barcelone, vers 1900, tout près du café Els Quatre Gats où se tenait un jeune peintre nommé Pablo Picasso, il y avait l’extravagante maison close de Madame Petit. Dans ce bordel de luxe règne cette liberté hautement imaginative dont seules les sociétés répressives et réprimées peuvent accoucher. Un soir, surgit un étonnant vieillard : vêtu d’une armure rouillée, fiévreux, peut‑être mourant, il proclame qu’il est là pour sauver le monde, exige qu’on l’appelle Don Quichotte et retourne sens dessus dessous l’établissement à la recherche d’une dénommée Dulcinée. En un rien de temps, clients, cocottes, danseuses, danseurs et belles de nuit sont entraîné.es dans le délire de Quichotte. Mais étrangement, ce grandiose désordre donne de nouveaux espoirs à tout ce beau monde, en particulier au petit monsieur Sancho et à Aldonza, la plus mystérieusement lumineuse des filles de joie. ✹ Dans notre monde structuré par la productivité, où même les plaisirs sont régis par les rapports de force et les rapports trimestriels, où les illusions lucratives sont vendues en guise de rêves, l’utopie doit‑elle se déguiser en folie pour nous libérer? La naïveté serait‑elle la meilleure façon d’échapper au mal? ✹
6 mai
Petrus squatte le 4’Sous
4’Sous
20 ans, et même pas mort !
Camarades squatteuses et squatteurs,
Amenez vos nez de clown, vos sleepings et vos bûches : on met le feu au 4’Sous ! Pendant 3 jours, dans tous les « racoins », du sous-sol aux combles, ça va rire, chanter, rêver, pleurer, se creuser les méninges pis frencher sur la danse des canards.
May 6 to June 13, 2026
Free parachute
Green Curtain
At the retirement home, everyone knows that Alice Binder is awkward, even a bit of a mischievous girl. She’s even more irascible since she has to share a room with Marilyn Dunne, an incorrigible optimist and thrill-seeker. Incompatible and with too much free time, the two women will embark on a turf war where anything goes. Will they stop before it’s too late?
Publisher: Laurent Imbault