COP 15 : à la recherche de solutions
La COP 15 réunit les délégués du monde entier afin de trouver des solutions pour préserver les océans, les forêts et les espèces menacées, mais aussi pour parvenir à signer un « pacte de paix avec la nature ».
Les premiers constats
La COP 15 permet de constater que la biodiversité ne cesse de se dégrader. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, 2 028 espèces menacées s’ajoutent à la liste des espaces en voie de disparition de 2021. Désormais, on compte 42 108 espèces en danger, soit 28 % des 150 388 espèces évaluées.
Julien Rochette dirige le programme Océan de l’Iddri (institut du développement durable et des relations internationales). Il explique que la biodiversité se voit menacée pour plusieurs raisons. On constate la surexploitation des stocks de pêches. À l’échelle mondiale, on parle d’un tiers de l’exploitation marine, mais si on prend l’exemple de la Méditerranée, on arrive à 80 % d’exploitation de la mer. La menace sur les espèces marines s’accélère à cause de la pollution plastique qu’on estime entre 8 à 10 millions de tonnes. Elle provient majoritairement des rejets agricoles, industriels, mais aussi des eaux urbaines peu traitées par manque de moyens. Les activités humaines demeurent les premières responsables dans ce désastre.
Le pacte de paix avec la nature
La mission de la COP 15 ne vise pas à effectuer un simple constat des lieux, mais bel et bien de trouver des solutions adéquates et accessibles le plus rapidement possible pour réduire le nombre d’espèces menacées. La liste des solutions se veut prometteuse, mais le plus important réside dans leur mise en place et leur maintien.
La sauvegarde de 30 % des terres et des mers demeure le principal objectif. Les discussions s’axent autour de la création d’aires marines afin de protéger les espèces. Les zones préservées devront suivre une réglementation particulière, comme l’interdiction ou la limitation de la pêche. De plus, le dialogue doit aussi s’instaurer avec les industriels qui contribuent à la dégradation des océans. Des accords devront être conclu quand à l’utilisation des pesticides, des engrais et le traitement des eaux. Le plan d’action devra également trouver un financement pour ces solutions durables, les moyens de surveillance des aires et le personnel habilité pour maintenir le bon fonctionnement.
Source : Les Échos, TV5 Monde
Crédit photo : unsplash, Andriy Blokhin
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