La 15ème Biennale d’architecture de Venise, commissionnée cette année par l’architecte « social » chilien Alejandro Aravena et baptisée « En direct du front », veut éveiller les consciences. Au programme, entre autres, un aéroport pour drones, des écoles modulables et les énergies renouvelables.
La Biennale d’architecture de Venise a lieu tous les deux ans, en alternance avec la Biennale d’art contemporain de Venise, les deux ayant été créées en 1980 par la Fondation Biennale di Venezia. Elle se caractérise par l’éclectisme des représentations nationales, chaque pays occupant un pavillon qu’il aménage à sa guise dans ce décor d’anciens docks réaménagés.
L’édition 2016 vient ainsi bousculer les codes avec une architecture socialement engagée. L’objectif: sensibiliser le visiteur à une architecture post-crise financière, avec la multiplication des mouvements Occupy, l’afflux des réfugiés, etc. Désormais, les projets architecturaux doivent se soucier du fonctionnement de la ville et de ses habitants.
Parmi les projets présentés, on trouve le plus petit aéroport du monde réalisé par l’agence de Norman Foster, dédié à l’atterrissage et au décollage de drones, ainsi que des écoles modulables (démontables ou en préfabriquées) à destination de la forêt amazonienne péruvienne.
Source: FranceSoir