Au Brésil, le gouvernement a suspendu un décret autorisant l’exploitation minière en Amazonie par des compagnies privées suite à la pression de l’opinion publique.
La forte mobilisation de la société civile brésilienne a payé, puisque le gouvernement brésilien a annoncé le lundi 25 septembre 2017 qu’il faisait machine arrière concernant le sort réservé à une réserve naturelle située en Amazonie. En effet, le Brésil a annoncé qu’il annulait le décret autorisant l’exploitation minière de la Réserve Nationale de Cuivre et Associés (RENCA). L’exploitation privée de cette réserve aurait causé de nombreux dégâts sur la déforestation, la biodiversité et les tribus indigènes.
La réserve RENCA est située en Amazonie sur les États du Para et de l’Amapa. Cette jungle de 47 000 km2, renferme d’importants gisements d’or, de fer et de cuivre inexploités, jusqu’à présent sous couvert de son statut de réserve, qui limite l’exploitation minière à des entreprises publiques. De plus, au sein même de cette réserve se trouvent neuf zones protégées qui accueillent une biodiversité très riche ainsi que des territoires de tribus indiennes (Aparai, Wayana et Wajapi).
Source : La relève et la peste