Paris

6 septembre au 15 janvier

Chefs-d’œuvre de la Galerie Borghèse

Musée Jacquemart André

Pour son exposition de réouverture après plus d’un an de travaux, le Musée Jacquemart- André présentera une quarantaine de chefs-d’œuvre de la célèbre Galerie Borghèse à Rome. Ce partenariat exceptionnel entre les deux institutions vous offrira une occasion unique d’admirer à Paris un ensemble d’œuvres majeures d’artistes célèbres de la Renaissance et de la période baroque rarement prêtées à l’étranger, du Caravage à Rubens, en passant par Botticelli, Raphaël, Titien, ou encore Véronèse, Antonello da Messina et Bernin.

11 octobre au 2 février 20252

Le suicidé

Comédie Française

Attention: comédie ! Comme son nom ne l’indique pas, « Le Suicidé » est un petit bijou burlesque alliant mécanique de boulevard et dialogues philosophiques, le tout sur fond de problématiques sociales et politiques, ou comment partir d’une imposture pour révéler les postures tragiques d’une société.

C’est l’histoire d’un tir-au-flanc, chômeur désespéré, qui vit aux crochets de sa femme et de sa belle-mère dans un kommunalka d’Union soviétique.
Suite à une dispute provoquée par une subite envie nocturne de saucisson, Sémione se rend dans la cuisine pour se rassasier, mais sa femme, croyant qu’il va commettre l’irréparable, demande de l’aide à un voisin. Dans l’obscurité, il va prendre le saucisson pour un pistolet. La rumeur sur ce possible suicide fantasmé enfle à un tel point qu’elle arrive aux oreilles de plusieurs représentants du corps social, bâillonnés par le pouvoir stalinien. Tous voient alors dans ce martyr providentiel l’opportunité de faire entendre leurs voix, puisque « seuls les morts peuvent dire tout haut ce que les vivants pensent tout bas ». Avec une bonne dose de cynisme, ils vont alors tenter de convaincre Sémione de se suicider pour leurs causes respectives.
Stéphane Varupenne signe ici sa première mise en scène en solo, après Les Serge (Gainsbourg point barre) et Les Précieuses ridicules qu’il avait créés avec Sébastien Pouderoux. Il situe l’action à l’époque d’écriture, en 1928, c’est-à-dire après la révolution de 1917 et avant les grandes purges de 1936. Entre montée de l’autoritarisme, avènement de la censure et propagande à outrance, il laissera évidemment le soin au public d’aujourd’hui de faire le lien avec notre temps…
Du Suicidé, c’est une joie immense, une puissance de vie que le metteur en scène entend communiquer au plateau : « ce rire jaune, ce rire nerveux, ce rire politesse et rempart au désespoir. »

 

18 octobre au 5 janvier 2024

Le Marchand d’Étoiles

Juin 1942, la vie poursuit son cours, dans un dépôt de tissus parisien.
Raymond Martineau, le patron qui semble tout droit sorti d’une pièce de Pagnol, ne réussit pas à imposer son autorité à sa fille. A sa femme non plus, d’ailleurs. Et puis il y a aussi Joseph, son plus jeune employé, dont le père est breton mais dont la mère est juive. Et enfin il y a Louis, son plus vieil employé, dont le nouvel ami est un collabo de la pire espèce. Mais à part ça… La vie poursuit son cours.

Coup de cœur du Figaro et du Parisien, prix du meilleur auteur pour Anthony Michineau lors du festival d’Avignon 2023, prix du meilleur metteur en scène pour Julien Alluguette au festival d’Avignon 2024, « Les marchands d’étoiles » devrait être, pour la Provence, reconnu d’utilité publique.

Éditeur : Laurent Imbault