Théâtre

30 octobre au 30 novembre

Incendies

Duceppe

Incendies conjugue l’horreur de la guerre avec le pouvoir inouï de l’amour. Avec leur relecture moderne et féministe d’un joyau de la dramaturgie québécoise, les soeurs Elkahna et Ines Talbi façonnent une ode à la force des femmes et offrent une partition exceptionnelle à Dominique Pétin dans le rôle de Nawal. 

À la mort de Nawal, ses jumeaux, Jeanne et Simon, se retrouvent dans le bureau du notaire Lebel pour la lecture du testament. Le frère et la sœur apprennent alors que leur père est toujours en vie et que leur fratrie inclut un frère inconnu. Ébranlé·es, incrédules, Jeanne et Simon se lancent sur les traces de leur passé et remontent le fil de l’histoire de celle qui leur a donné la vie, pour découvrir un destin insoupçonné et tragique, marqué par la guerre, la haine, la colère, l’irréparable… et le courage d’une femme.

12 novembre au 7 décembre

Kukum

TNM

L’adaptation théâtrale de cet immense succès littéraire de Michel Jean par Laure Morali sera interprétée par une éclatante distribution d’interprètes autochtones, ainsi que par Léane Labrèche-Dor dans l’émouvant rôle d’Almanda, sous le regard de l’artiste interdisciplinaire Émilie Monnet, à la mise en scène.

27 novembre au 28 décembre

2024 revue et corrigée

Rideau Vert

Entre l’intelligence artificielle et les fausses nouvelles, heureusement que Revue et corrigée est là pour dire toute la vérité !

On ne sait plus trop à qui se fier : les médias sont en crise, la réalité virtuelle s’infiltre partout, l’informatique produit des images plus vraies que nature. Il ne faut pas avoir peur de l’affirmer : notre revue annuelle est sans doute l’une des dernières sources fiables pour savoir ce qui s’est réellement passé au cours de l’année écoulée. Nos imitations sont rigoureusement exactes, nos chansons n’ont pas été composées par des machines, nos blagues sont un fidèle reflet de l’actualité. Peut-être se permet-on une petite liberté ici et là… Mais le plaisir que vous en tirerez n’aura rien de factice, c’est garanti !

Si notre party du temps des Fêtes est toujours aussi authentique, c’est qu’il est encore le fruit d’une équipe en chair et en os. Une gang de cœur, tellement soudée qu’elle nous revient inchangée encore cette année : Pierre Brassard, Benoit Paquette, Monika Pilon, Marie-Ève Sansfaçon et Marc St-Martin renouent avec la metteuse en scène Natalie Lecompte pour une soirée sans faux-semblants, mais avec beaucoup de feux d’artifice.

3 au 21 décembre

Zéro de conduite

Espace Libre

Dans un camp de vacances isolé dans les bois et dirigé de manière implacable, les journées tristes et grises se succèdent. Le camp s’enlise dans une spirale infernale de règles rigides et absurdes, jusqu’à ce que les enfants viennent mettre un grand coup de pied dans ces codes, se libérant avec cris et jubilation de leurs chaînes. Librement inspirée du film culte éponyme de Jean Vigo, cette nouvelle création de Jérémie Niel est une pièce-ode à l’énergie de l’enfance, au chaos et à la joie émancipatrice.

4 au 8 décembre

YAHNDAWA’ 

Théâtre Aux Écuries

Le patriarche Ludger Sarenhes Bastien (Charles Bender) est un homme d’affaires prospère du siècle dernier qui mène un combat contre la ville de Québec pour obtenir réparation face à une injustice. C’est autour de cette histoire que se tissent toutes les trames de sa descendance. Son fils Armand (Marco Poulin) tente de fuir son destin en allant se battre pour un pays qui ne lui reconnaît aucun droit. Adèle (Andrée Lévesque Sioui) quant à elle, est rattrapée par un passé immémorial après avoir renié ses origines. Élisabeth (Marie-Josée Bastien) s’est sauvée à l’autre bout du continent, mais doit revenir faire face à ceux qu’elle a laissés derrière. Yandicha (Océane Kitura Bohémier-Tootoo) tente de se trouver un chemin vers les traditions de sa nation et Agnolien (Andawa Laveau), l’arrière-arrière-arrière petit-fils, sauve le patrimoine de sa famille d’un déluge quasi apocalyptique.

14 janvier au 8 février

Une fête d’enfants

TNM

Michel Marc Bouchard confie au metteur en scène Florent Siaud sa plus récente création, portée par les talents redoutables d’un trio électrisant :  François Arnaud, Iannicko N’Doua et Sylvie Drapeau.

15 janvier au 15 février

Contre toi

Duceppe

Contre toi est un examen cinglant du couple moderne, des jeux de pouvoir et du désir, sur fond d’ambition et de trahisons. Sexe, vérité, art et pouvoir sont les piliers de cette pièce de Patrick Marber, œuvre majeure de la dramaturgie anglaise plusieurs fois primée et portée au cinéma par Hollywood en 2004 (Closer). Dans cette mise en scène de Solène Paré, les comédien·nes Isabelle Blais, Alice Pascual, Pierre-Yves Cardinal et Ines Defossé incarnent un carré amoureux destructeur et charnel.

Dan vole au secours d’Alice, frappée par un taxi. Entre elles naît un amour improbable et ardent. Jusqu’au jour où Dan se retrouve devant l’objectif d’Anna, une photographe de renommée internationale. L’attraction est mutuelle et fulgurante. Mais Anna est courtisée par Larry, médecin pragmatique et entreprenant; et Alice n’est pas prête à se laisser éjecter du tableau aussi facilement. Ainsi commence un jeu de pouvoir et de désir, sur fond d’ambition et de trahisons. Personne n’en sortira indemne.

23 janvier au 1er février 2025

She and teh other(s)

Espace libre

Une performance entre théâtre et danse où l’interprète Chi Long se dévoile à travers des fragments d’histoires vécues ou fabulées pour mieux interroger l’identité québécoise face aux grands enjeux migratoires. Comment nos identités se construisent-elles ? À quelle mémoire peut-on se fier ? Quels rapports entretenir avec des territoires physiques ou imaginaires ?

Malgré l’intensité du propos, la pièce d’Élodie Lombardo est à l’image de son interprète, fraîche, surprenante et déroutante. Elle nous invite à la fois à nous repenser individuellement et à nous redéfinir en tant que société à travers le prisme de nos histoires personnelles et de nos traumatismes collectifs.
L’autrice canadienne Kate Henning a vu en Catherine Parr (1512-1548) une figure parfaite pour parler d’ambition et d’émancipation au féminin. Premier volet d’un triptyque intitulé «The Queenmaker Trilogy», Sa dernière femme laisse tomber les costumes d’époque et le langage de la Renaissance anglaise pour affirmer toute la modernité du parcours exemplaire d’une femme d’exception. Eda Holmes, directrice artistique du Centaur Theatre où The Last Wife fut montée par ses soins en 2019, dirigera cette fois une distribution francophone et son couple royal: Henri Chassé et Marie-Pier Labrecque.

22 janvier au 23 février

Sa dernière femme

Rideau Vert

Etre l’épouse du roi Henri VIII a toujours constitué une position périlleuse. Qu’à cela ne tienne, Kate Parr, sixième tenante du titre, est bien déterminée à faire feu de tout bois.

Saura-t-elle trouver l’équilibre entre son désir de voir régner l’harmonie à la cour, ses aspirations politiques, ses idéaux humanistes et sa passion pour l’ancien beau-frère de son nouvel époux ? Entre les attentes à déjouer et celles qu’il faut impérativement remplir, elle misera sur son intelligence pour convaincre tout le monde de la légitimité de ses combats et éviter tous les pièges tendus sur son chemin.

L’autrice canadienne Kate Henning a vu en Catherine Parr (1512-1548) une figure parfaite pour parler d’ambition et d’émancipation au féminin. Premier volet d’un triptyque intitulé «The Queenmaker Trilogy», Sa dernière femme laisse tomber les costumes d’époque et le langage de la Renaissance anglaise pour affirmer toute la modernité du parcours exemplaire d’une femme d’exception. Eda Holmes, directrice artistique du Centaur Theatre où The Last Wife fut montée par ses soins en 2019, dirigera cette fois une distribution francophone et son couple royal: Henri Chassé et Marie-Pier Labrecque.

22 janvier au 223 février

Sa dernière femme

Rideau Verte

Etre l’épouse du roi Henri VIII a toujours constitué une position périlleuse. Qu’à cela ne tienne, Kate Parr, sixième tenante du titre, est bien déterminée à faire feu de tout bois.

Saura-t-elle trouver l’équilibre entre son désir de voir régner l’harmonie à la cour, ses aspirations politiques, ses idéaux humanistes et sa passion pour l’ancien beau-frère de son nouvel époux ? Entre les attentes à déjouer et celles qu’il faut impérativement remplir, elle misera sur son intelligence pour convaincre tout le monde de la légitimité de ses combats et éviter tous les pièges tendus sur son chemin.

L’autrice canadienne Kate Henning a vu en Catherine Parr (1512-1548) une figure parfaite pour parler d’ambition et d’émancipation au féminin. Premier volet d’un triptyque intitulé «The Queenmaker Trilogy», Sa dernière femme laisse tomber les costumes d’époque et le langage de la Renaissance anglaise pour affirmer toute la modernité du parcours exemplaire d’une femme d’exception. Eda Holmes, directrice artistique du Centaur Theatre où The Last Wife fut montée par ses soins en 2019, dirigera cette fois une distribution francophone et son couple royal: Henri Chassé et Marie-Pier Labrecque.

22 janvier au 223 février

Sa dernière femme

Rideau Verte

Etre l’épouse du roi Henri VIII a toujours constitué une position périlleuse. Qu’à cela ne tienne, Kate Parr, sixième tenante du titre, est bien déterminée à faire feu de tout bois.

Saura-t-elle trouver l’équilibre entre son désir de voir régner l’harmonie à la cour, ses aspirations politiques, ses idéaux humanistes et sa passion pour l’ancien beau-frère de son nouvel époux ? Entre les attentes à déjouer et celles qu’il faut impérativement remplir, elle misera sur son intelligence pour convaincre tout le monde de la légitimité de ses combats et éviter tous les pièges tendus sur son chemin.

L’autrice canadienne Kate Henning a vu en Catherine Parr (1512-1548) une figure parfaite pour parler d’ambition et d’émancipation au féminin. Premier volet d’un triptyque intitulé «The Queenmaker Trilogy», Sa dernière femme laisse tomber les costumes d’époque et le langage de la Renaissance anglaise pour affirmer toute la modernité du parcours exemplaire d’une femme d’exception. Eda Holmes, directrice artistique du Centaur Theatre où The Last Wife fut montée par ses soins en 2019, dirigera cette fois une distribution francophone et son couple royal: Henri Chassé et Marie-Pier Labrecque.

18 février au 1er mars 2025

Bobo et Momo

Espace Libre

bobo et momo plongent dans l’imaginaire suscité par la présence simultanée d’une performeuse (momo) et de son double-poupée (bobo). Flirtant avec l’animisme et les jeux de poupée, cette fresque minimaliste explore les imaginaires et rapports de force qui peuvent s’installer entre une personne qui se considère comme un sujet et qui considère l’autre comme un objet.

19 au 23 février

Deux femmes en or

TNM

Après l’immense succès connu à La Licorne, voilà que Charlotte AubinIsabelle Brouillette, Sophie Desmarais, Steve Laplante et Mathieu Quesnel débarquent au TNM dans cette savoureuse relecture du film culte des années 1970.

19 au 23 février

Deux femmes en or

TNM

Après l’immense succès connu à La Licorne, voilà que Charlotte AubinIsabelle Brouillette, Sophie Desmarais, Steve Laplante et Mathieu Quesnel débarquent au TNM dans cette savoureuse relecture du film culte des années 1970.

26 février au 29 mars

Une vie intelligente

Duceppe

Une vie intelligente est un spectacle atypique qui nous invite à réfléchir sur les promesses et les dangers de l’intelligence artificielle. Pour créer Une vie intelligente, Dominique Leclerc (autrice et co-metteuse en scène) et Patrice Charbonneau-Brunelle (co-metteur en scène et scénographe) se sont entouré·es d’une équipe de scientifiques, de penseur·euses et de prospectivistes pour planter le décor d’une expérience collective inédite, à mille lieues de la conférence alarmiste, au carrefour de la réalité et de la fiction, de la technologie et de la philosophie.

« En pleine effervescence, la démocratisation de l’IA, à laquelle notre société n’a pas été préparée, bouscule, enthousiasme, polarise. Comment, en tant qu’artistes, pouvons-nous activer la discussion avec nos outils, nos ressources, nos manières de voir le monde, de l’imaginer, de le penser? Comment rendre ces nouvelles questions concrètes et tangibles? La rencontre physique permise par le théâtre peut-elle permettre une projection collective dans un futur où tout n’est pas joué à l’avance? » – Patrice Charbonneau-Brunelle et Dominique Leclerc

11 mars au 5 avrill

Classique

TNM

Les classiques sont-ils condamnés à n’être que de somptueux tombeaux culturels dans lesquels on ensevelit les spectateurs sous le poids des siècles ? Faut-il les dynamiter pour que leurs éclats tranchent dans le vif du réel ? Fanny Britt et Mani Soleymanlou en compagnie de Louise Cardinal, Martin Drainville, Kathleen Fortin, Julie Le Breton, Jean-Moïse Martin, Benoit McGinnis et Madeleine Sarr se penchent sur ces questions.

18 mars au 12 avril

Pleurs

Espace Libre

Le complexe funéraire Brière & Martin a connu de meilleurs jours. Pour éviter sa fermeture, le personnel est contraint de se «réinventer», de trouver de nouvelles avenues pour appâter la clientèle. Les temps sont durs pour le business des pompes funèbres ; les gens vivent de plus en plus longtemps et les accidents mortels se font rares. Surgissent aussi toutes ces personnes déboussolées qui se raccrochent à des pseudosciences pour trouver un sens à leur vie, voire à leur mort… Après «Rires», la Nouvelle Troupe Expérimentale est de retour avec une comédie existentielle qui s’annonce délicieusement subversive et drôle en diable!

12 mars au 12 avril

Le songe d’une nuit d’été

Rideau Vert

Héléna poursuit Démétrius qui n’a d’yeux que pour Hermia, qui aime tendrement Lysandre, qui le lui rend bien… Il ne s’agit pas d’une nuit comme les autres, alors que s’agitent toutes les fébrilités : l’amour, la jalousie, l’excitation.

Faut-il blâmer le lutin Puck, dont la mission devait pourtant se limiter à administrer un filtre d’amour à la reine des fées ? Il ne faut pas compter sur les artistes pour rétablir l’ordre, surtout si l’on se fie à l’étrange spectacle que tente de monter un groupe d’artisans pas particulièrement dégourdis. Faut-il se fier aux apparences ou tout cela ne serait-il au fond qu’un songe ?

Plus de quatre siècles, déjà, qu’amoureux et feux follets batifolent dans les bois athéniens en cette nuit magique imaginée par William Shakespeare. Est-ce le fantasme d’un espace-temps où rien ne va plus, où tout se dérègle, où les lois habituelles n’ont plus cours, qui nous pousse toujours à revenir à l’enivrant Songe d’une nuit d’été ? Michel Monty cède à la tentation et réunit autour de lui une brochette de fieffés coquins comme Guillaume Tremblay, Mathieu Quesnel et l’éternel esprit fripon du théâtre québécois: Marc Béland.

« En pleine effervescence, la démocratisation de l’IA, à laquelle notre société n’a pas été préparée, bouscule, enthousiasme, polarise. Comment, en tant qu’artistes, pouvons-nous activer la discussion avec nos outils, nos ressources, nos manières de voir le monde, de l’imaginer, de le penser? Comment rendre ces nouvelles questions concrètes et tangibles? La rencontre physique permise par le théâtre peut-elle permettre une projection collective dans un futur où tout n’est pas joué à l’avance? » – Patrice Charbonneau-Brunelle et Dominique Leclerc

12 mars au 12 avril

Le songe d’une nuit d’été

Rideau Vert

Héléna poursuit Démétrius qui n’a d’yeux que pour Hermia, qui aime tendrement Lysandre, qui le lui rend bien… Il ne s’agit pas d’une nuit comme les autres, alors que s’agitent toutes les fébrilités : l’amour, la jalousie, l’excitation.

Faut-il blâmer le lutin Puck, dont la mission devait pourtant se limiter à administrer un filtre d’amour à la reine des fées ? Il ne faut pas compter sur les artistes pour rétablir l’ordre, surtout si l’on se fie à l’étrange spectacle que tente de monter un groupe d’artisans pas particulièrement dégourdis. Faut-il se fier aux apparences ou tout cela ne serait-il au fond qu’un songe ?

Plus de quatre siècles, déjà, qu’amoureux et feux follets batifolent dans les bois athéniens en cette nuit magique imaginée par William Shakespeare. Est-ce le fantasme d’un espace-temps où rien ne va plus, où tout se dérègle, où les lois habituelles n’ont plus cours, qui nous pousse toujours à revenir à l’enivrant Songe d’une nuit d’été ? Michel Monty cède à la tentation et réunit autour de lui une brochette de fieffés coquins comme Guillaume Tremblay, Mathieu Quesnel et l’éternel esprit fripon du théâtre québécois: Marc Béland.

« En pleine effervescence, la démocratisation de l’IA, à laquelle notre société n’a pas été préparée, bouscule, enthousiasme, polarise. Comment, en tant qu’artistes, pouvons-nous activer la discussion avec nos outils, nos ressources, nos manières de voir le monde, de l’imaginer, de le penser? Comment rendre ces nouvelles questions concrètes et tangibles? La rencontre physique permise par le théâtre peut-elle permettre une projection collective dans un futur où tout n’est pas joué à l’avance? » – Patrice Charbonneau-Brunelle et Dominique Leclerc

9 avril au 10 mai

Janette

Duceppe

Guylaine Tremblay incarne Janette Bertrand dans cette fresque théâtrale passionnante et vivante, écrite par l’une des plus prolifiques et talentueuses autrices de sa génération, Rébecca Déraspe, avec la collaboration de Janette Bertrand elle-même. Cette création met en lumière le legs inestimable de cette pionnière et constitue une formidable occasion de lui rendre hommage tout en renouant avec notre histoire collective.

« Chère Madame Bertrand,
J’ai 40 ans. Vous en avez 99. J’ai l’impression de vous connaître, car j’ai grandi avec vous. Enfant, le téléviseur me renvoyait les voix de celles et ceux à qui vous donniez la parole. Ma mère vous admirait sincèrement. Vous l’avez inspirée dans son parcours, vous l’avez guidée dans son indépendance, et elle m’a retransmis au centuple tout ce que vous lui avez appris. Grâce à votre travail, j’ai grandi dans une société où je peux écrire, dire, faire; une société où être une femme ne me prédestine plus à suivre un chemin étroit et tracé d’avance. Ma mère, ma fille et moi, nous vous devons tant. » – Rébecca Déraspe 

27 avril au 18 mai 2025

Endless

Espace Libre

Assistons-nous à la fin d’une ère et à l’implosion de ses structures sociales, économiques, culturelles et intimes ?
Par le biais de scénographies éphémères activées par la présence des corps, Endless invite le public à percevoir et ressentir ces bouleversements. Cette installation à la fois visuelle et théâtrale évoluera sur deux semaines à la manière d’un organisme vivant qui apparaît, grandit puis périclite pour mieux renaître.
Que restera-t-il quand tout cela prendra fin ? Vous, nous et ce mouvement qui permet déjà d’imaginer ensemble ce que pourrait être l’après.

30 avril au 1er juin

Chers Parents

Rideau Vert

Il faut accepter que le temps passe et que nos parents peuvent un jour décider de voler de leurs propres ailes. Ça peut être difficile de les voir vieillir. Surtout lorsqu’ils se mettent à revendiquer une liberté absolue.

Mais bon, on ne peut pas non plus les couver toute leur vie ! C’est l’apprentissage que doivent faire Pierre, Jules et Louise le jour où le charmant couple de sexagénaires qui leur a donné la vie les convoque pour un conseil familial au sommet. Les valeurs sont solidement implantées, l’amour est sans faille. Il aurait suffi de ne pas parler d’argent et tout se serait probablement bien passé…

Scénaristes au long cours, frère et sœur, Emmanuel et Armelle Patron se sont joyeusement inspirés de leur propre cellule familiale pour écrire Chers parents, succès surprise du théâtre parisien des dernières années. Sous sa casquette de metteur en scène, Marc St-Martin s’était bien amusé avec Vania et Sonia et Macha et Spike en 2022. Il récidive ici en dirigeant notamment un couple espiègle à qui on donnerait le bon Dieu sans confession: Josée Deschênes et Luc Senay.

6 au 31 mai

Othello

TNM

Pour sa première mise en scène au TNM, Didier Lucien s’attaque à la plus haletante des tragédies de Shakespeare, dans une adaptation de Jean-Marc Dalpé. Il travaillera avec deux remarquables comédiens pour jouer Othello et Iago : Rodley Pitt et Lyndz Dantiste.

12 au 23 août 2025

La grande mascarade

Espace Libre

Comme un grand cri qui déchire la nuit sur Fullum, le rideau se lève. Chargés par les dieux du théâtre de raconter l’histoire des Reliques de la mort du phénomène littéraire Harry Potter, deux saltimbanques en collant débarquent sur scène, un masque sur le visage, pirouettes et confettis!

Au programme, meurtre, trahison, orgueil, amour, passion, préjugés….Le public est convié à une cérémonie haute en couleur avec des personnages à perte de vue, mais pas tant que ça…

Êtes-vous prêt à découvrir les hauts et les bas de ces cascadeurs du sensible et du storytelling ? Seront-ils capables de tenir le fil de l’ami public ? Après plus de 8 ans à se pratiquer dans un local avec des bas de nylon sur la tête, ils ouvrent enfin les portes de la représentation pour vous offrir, le plus humblement possible, le plus grand spectacle masqué de la décennie.

Editeur : Laurent Imbault