Les managers n’ont peut-être que faire de l’environnement, mais pas de leur salaire. C’est ce qui a poussé le producteur d’aluminium Alcoa à rapprocher les deux.
Depuis quatre ans, les bonus accordés aux responsables de l’entreprise métallurgique américaine dépendent à 20 % des efforts qu’ils consentent en matière d’environnement et de diversité. Ainsi, 5 % sont notamment liés à la réduction des émissions de CO2.
Seuls 2,5 % ont été versés en 2014, car les objectifs fixés par l’entreprise n’avaient pas été totalement atteints. En effet, Alcoa vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % par rapport aux données de 2005.
D’autres entreprises ont suivi la voie depuis. D’après l’organisme Ceres, qui traque les progrès des entreprises américaines en matière d’écologie, un quart d’entre elles (25 %) lient désormais leur politique salariale aux efforts de développement durable. Elles n’étaient que 15 % deux ans auparavant. Elles ne sont toutefois qu’une petite vingtaine à conditionner les bonus des patrons à la réduction des gaz à effet de serre dans l’entreprise, selon le Ceres.
Source: Les Echos