Congo : l’autonomie énergétique grâce à une hydrolienne flottante
Une hydrolienne flottante à Loubassa, au Congo, permet d’alimenter en électricité les villages voisins. L’organisme Pot@maï qui proposent cette initiative lance un appel au financement pour dupliquer et diffuser ce projet.
Un partenariat qui réussit
Pot@maï, l’association ayant pour but de favoriser l’accès aux services essentiels grâce à des solutions innovantes, s’est associé à Aide à l’enfance, une association congolaise qui forme des jeunes défavorisés aux métiers de l’artisanat et de l’agriculture. Ils ont mis en place une hydrolienne fluviale robuste, avec une turbine relevable, qui permet de produire de l’électricité.
Ils parvienent ainsi à créer un meilleur cadre de vie pour plus de 3000 personnes installées dans des zones rurales non desservies par le réseau électrique. L’hydrolienne permet l’accès à l’eau potable et à l’électricité en continu, rendant possible le maintien de la chaîne du froid et la recharge de lampes et de téléphones. Les deux associations peuvent former les habitants aux transformations agroalimentaires et à l’utilisation d’équipements pour l’artisanat.
Des résultats encourageants
Cette initiative a permis d’engager 7 personnes, gardiens, gestionnaires et formateurs en couture. Plus de 50 personnes ont été formées, pour la maintenance de l’hydrolienne, mais aussi dans la couture et dans l’aviculture.
De nombreux produits et services essentiels ont été fournis grâce à l’hydrolienne : de l’eau potable, de l’électricité (plus de 2500 recharges de téléphones), plus de 700 heures de connexion internet. Et, au niveau de la production, l’hydrolienne a fourni aux villages, grâce à l’eau et à l’électricité, une tonne de fruits, plus de 700 kilos de farine, de la glace pour conserver les aliments, et une tonne d’aliments pour le bétail.
Dupliquer cette initiative
Cette solution verte permet d’alimenter les villages en énergie et en eau potable. C’est pour cela que Pot@maï souhaite lancer une campagne pour financer une nouvelle hydrolienne flottante pour subvenir aux besoins d’autres villages. Il s’agit d’une très bonne solution pour apporter de l’énergie verte, d’autant plus que les villageois ont acquis les compétences nécessaires pour réparer l’hydrolienne en cas de panne. Maguelonne Chevallier Loubelo, déléguée générale de Pot@maï, dit : « Ma plus grande fierté est quand l’équipe locale a géré en autonomie complète une panne d’hydrolienne, du diagnostic à la réparation. Ceci montre que le transfert de compétences est réussi, et renforce ma confiance dans la durabilité de la solution adoptée. »
Pour participer à la campagne de financement, cliquez ici.
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Crédit Photo : Pot@maï
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