COP 15 : la voie vers un renouveau
À l’occasion de la COP 15 sur la biodiversité à Montréal, Alice de Swarte a su montrer ses convictions lors d’un rendez-vous sur le plateau de « Tout le monde en parle », au côté du ministre de l’Environnement Steven Guilbeault.
Des fortes convictions
Comme l’expliquent le ministre, Steven Guilbeault, et Alice de Swarte, directrice principale de la Société pour la Nature et les Parcs (SNAP), les politiciens mettent la biodiversité à l’écart et c’est bien pour cela qu’on en est qu’à la quinzième. Cependant, les deux représentants s’avèrent formels, il est temps de prendre le problème à bras le corps en ce qui concerne la biodiversité. La COP 15 reçoit pour l’occasion 196 pays, qui vont décider ensemble les nouveaux engagements et objectifs de protections des espèces et des écosystèmes.
Au moment où les experts mandatés par l’ONU parlent d’une prochaine sixième extinction de masse, Alice de Swarte nous rappelle que nous faisons tous partie de la biodiversité. L’écosystème ne s’applique pas uniquement aux animaux et aux végétaux. Il concerne aussi l’Homme, qui n’a de cesse de le persécuter pour faire toujours plus de profits. Le biologiste Boucar Diouf reprend un proverbe autochtone pour signaler le problème sur la biodiversité dans notre société :
« Lorsque l’Homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d’eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l’argent n’est pas comestible. »
Des projets prometteurs
En septembre 2022, le ministre Guilbeault avait déjà participé à la coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples pour éradiquer la pollution plastique. De plus, le Canada s’engage à protéger 30 % de son territoire terrestre et marin d’ici à 2030. Pour Alice de Swarte, les nombreuses possibilités se révèlent tout aussi imaginables et réalisables pour sauvegarder les espèces menacées, comme le caribou. Au-delà de cela, le plus important demeure l’investissement physique et financier des États pour préserver la biodiversité et l’écosystème.
Certains projets n’attendent que les dernières formalités pour être lancés, affirme Alice de Swarte. Depuis plusieurs mois, le SNAP demande l’agrandissement du parc marin de Saguenay–Saint-Laurent afin de protéger davantage l’aire des bélugas. Il sera aussi question de défendre la rivière Magpie et d’empêcher la construction de barrage. Les revendications sur le déclin de la nature toucheront également les modes de consommation et de productions. Selon la directrice, il y a de nombreuses solutions pour garder une croissance compatible à la capacité des écosystèmes d’aujourd’hui.
Sources : Le Soleil Numérique, SNAP, Tout le Monde en Parle
Crédit photo : SNAP, Tout le Monde en Parle, Unsplash
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