COP15, des engagements historiques !
Après plusieurs jours de débats et de discussions, la COP15 se termine avec des accords. Que retenir des conclusions de la COP15 de Montréal sur la biodiversité ?
Quatre ans de dialogue aboutissent
À cause de la crise de la covid-19, la 15e conférence mondiale pour la biodiversité a dû patiemment attendre que son heure arrive. Considérés comme la « COP de la décennie », quatre ans ont été nécessaires pour réunir 195 pays et enfin aboutir à des conclusions sur les démarches à venir. Les États s’engagent pour prendre des « mesures urgentes » afin de ralentir la dégradation de la terre. D’ici 2030, les dirigeants et leur nation sont déterminés à préserver 30 % de la planète et à restaurer 30 % des écosystèmes. Les pesticides devront être réduit de moitié et les financements se doivent d’être doublés. Selon Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France :
« Chacun va maintenant devoir prouver qu’il est à la hauteur de ce texte et que ce n’est pas un accord de papier, le travail commence. »
La COP demeure un véritable tournant pour les futures générations. Cette responsabilité se veut collective. Les dirigeants et la société civile devront s’unir pour que les promesses faites se réalisent durant les prochaines années.
Ressources majeures et mises en garde
La feuille de route de la COP15 comporte 23 objectifs, qui permettront de freiner la destruction de la nature d’ici 2030. Durant la COP, les dirigeants reconnaissent le rôle prédominant des peuples indigènes et des communautés locales à travers le monde. Ils sont considérés comme les « gardiens de la biodiversité », leurs avis seront davantage estimés et écoutés. Les communautés autochtones pourront aussi envisager un financement direct afin d’avoir plus de possibilités d’action.
Le débat final portait sur les moyens économiques. Pour les États du Nord, leur flux financier devra doubler, voir tripler afin d’aider les pays du Sud pour qu’ils aient accès rapidement aux ressources pour leur permettre de suivre les ambitions environnementales. Selon les confédérations écologistes, les causes qui perturbent le plus la biodiversité ne sont pas abordées clairement. Ecologiste in Action dénonce que le pouvoir et les bénéfices des entreprises priment toujours sur la nature et sur la population. Les lobbys devront ralentir leur impact sur l’environnement et diminuer leur volonté de toujours obtenir plus de profit. Un point sur l’avancée des mesures aura lieu en 2024, en Turquie, lors de la future COP16.
Source : Le Monde, 20 Minutes
Crédit photo : Lars Hagberg, Graham Hughes
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