Un traitement potentiel pour bloquer la progression de la sclérose en plaques
Au Canada, la sclérose en plaques est plus répandu que le VIH. Pourtant, les scientifiques connaissent peu les causes et les effets de cette maladie dont on ne guérit pas. Pour l’instant. Une découverte de l’Université de Montréal pourrait bien révolutionner le traitement de la sclérose en plaques.
La maladie de la sclérose en plaques
C’est une maladie incurable qui apparaît lorsque le système humanitaire s’attaque au système nerveux central. Les principaux symptômes sont des problèmes de vision, de cognition ainsi qu’une perte de coordination et d’équilibre. Cette maladie existe sous deux formes. Soit elle apparaît de manière cyclique dans la vie des malades soit de manière progressive entraînant un déclin des capacités physiques handicapant le malade. La plupart des personnes atteintes de cette maladie le sont entre 20 et 50 ans.
Actuellement, la sclérose en plaques touche 2,3 millions de personnes dans le monde et surtout les femmes. Plus de 77 000 des malades sont de nationalité canadienne.
Une réaction inflammatoire
Les neurones sont entourés d’une gaine protectrice appelée myéline. Elle permet une transmission rapide de l’information entre le corps et le cerveau. Les personnes atteintes de sclérose en plaques ont une réaction inflammatoire qui dégrade la myéline. Le processus s’appelle la démyélinisation. S’en suivent alors des perturbations dans la transmission de l’information élaborée par le cerveau. L’information n’est plus transmise aux différentes parties du corps, entraînant les symptômes observés dans la maladie.
La découverte d’un potentiel traitement
Un médicament prometteur qui vise à stopper l’évolution de la sclérose en plaques pourrait bientôt voir le jour grâce à une découverte d’une équipe du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM). Les chercheurs ont identifié une molécule appelée ALCAM, et ils ont démontré que de bloquer cette molécule pouvait retarder le début de la maladie et freiner significativement sa progression.
« En ciblant spécifiquement cette molécule, nous pourrons désormais explorer d’autres voies thérapeutiques pour traiter la maladie. » Alexandre Prat, neurologue
Pour en arriver à ce résultat, les chercheurs ont fait des essais in vitro (en dehors de l’organisme vivant) chez l’humain et in vivo (à l’intérieur de l’organisme vivant) chez la souris. Les détails de ces travaux peuvent être retrouvés dans la revue Science Translational Medicine
Source : CHUM, Prednisone-news.com
Crédit photo : Google Images, Photo by Lucas Vasques on Unsplash
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