Des tiktoks pour la planète
Le réseau social Tiktok accueille de plus en plus d’influenceurs écologistes. Un nouveau moyen de sensibiliser les plus jeunes aux enjeux climatiques.
Le nouveau réseau de la jeunesse
Avec 800 millions d’utilisateurs, Tiktok est aujourd’hui un réseau social incontournable. 60 % de ses adeptes sont nés autour des années 2000, les «milleniaux».
Cette jeunesse très active sur la plateforme ne fait pourtant pas que regarder des vidéos virales ou humoristiques. Un mouvement de tiktoks engagés et écologistes attire massivement. À titre d’exemples, les hashtags « moss » (mousse végétale en français) et « biodiversité » ont respectivement 34,3 millions et 12,6 millions de vues.
Des tiktokeurs verts
Cette popularité de l’environnementalisme est due à des « éco-influenceurs » qui parlent dans leurs vidéos de sujets comme la biodiversité, la restauration des sols, la permaculture…
Philip Aiken, surnommé Phil The Fixer est un tiktokeur américain. A 27 ans, il a 39 500 abonnés et 1,5 million de mentions j’aime. Il profite de cette notoriété pour aborder dans ses vidéos les programmes environnementaux des candidats à la présidentielle américaine 2020, les métiers de l’environnement, ou encore l’agriculture biologique. Mais il respecte tout de même les codes de Tiktok : format court, très découpé, sur fond de musique virale. Pour développer plus sérieusement son propos, il anime un podcast et espère devenir professeur.
« Ça a été cool de pouvoir influencer la plus jeune génération dans ce sens » (P. Aiken)
Comme tout effet de mode, des sous-cultures éco-tiktoks se créées même. Le « grass Tiktok » (Tiktok de l’herbe) a ainsi réuni environ 380 millions de vues. L’une des figures de cette sous-culture est Evan Philips qui note les différents types de plantes si elles sont plus ou moins naturelles par exemple.
Des vidéos et des actes
Mais ces éco-influenceurs ne se limitent pas aux vidéos. Aiken a co-fondé le compte Instagram Intersectional Environmentalist (Environnementalisme intersectionnel), qui milite pour un environnementalisme qui prend en compte les inégalités sociales. Comme sur Tiktok, la plus grande partie des 121 000 followers sont des milléniaux.
Pour Casey Shultis, tiktokeur de 18 ans, le confinement a permis aux jeunes d’étudier les sujets abordés dans les vidéos tik tok, d’approfondir leurs connaissances sur la biodiversité et de comprendre l’urgence climatique.
« J’encourage les gens à comprendre l’importance de planter des plantes autochtones, tout en voyant la beauté qui va avec » (C. Shultis)
Sources : The Guardian, Tiktok
Crédit photo : Tiktok, Pexels
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