Découverte : Des vitamines qui soignent les fractures!
Des chercheurs de l’hôpital Shriners pour enfants à Montréal ont fait une découverte qui pourrait mener à une guérison plus rapide et plus efficace des os fracturés. Ils ont en effet découvert qu’une forme de vitamine D dans notre corps appelée Dihydroxy 24,25 peut être une solution dans la guérison des fractures. Non seulement on a trouvé que ce métabolite-là a une activité biologique pour optimiser la réparation des fractures osseuses, mais on a aussi découvert le mécanisme par lequel la molécule fonctionne
, explique le Dr St-Arnaud. Les chercheurs ont ensuite procéder à des test sur des souris. On a examiné la réparation des fractures chez ces animaux-là et on s’apercevait que la structure qui aide à réparer l’os, qui s’appelle le cal osseux, était toujours plus petite, plus fragile. Si on redonnait de la dihydroxyvitamine D, cette déficience-là était corrigée
, explique-t-il. « Il y a 10 % de fractures qui ne guérissent pas correctement. Sur le nombre de fractures traumatiques pouvant survenir au cours d’une année, il s’agit tout de même de 25 000 fractures par an au Québec », explique-t-il, et pour ceux qui ont une maladie osseuse fragile, le taux est quatre fois plus élevé.
La maladie des os de verre, une maladie génétique touchant une personne sur 15 000 pourrait également bénéficier de cette avancée. Khadidja Chougui, assistante de recherche à l’Hôpital Shriners et atteinte par cette maladie, porte beaucoup d’espoir sur cette découverte. « J’en ai eu plus d’une centaine de fractures, je ne fais plus le compte. Le moindre sursaut, je me fracturais. C’était rendu que mes parents n’osaient pas me prendre dans leurs bras, mais à travers une planche pour ne pas me manipuler de travers.» explique-t-elle.
Les conclusions de l’étude du Dr René Saint-Arnaud, après 15 ans de travail, s’avèrent donc très encourageantes. La prochaine étape consistera à mener des essais cliniques sur les patients de l’hôpital Shriners. « Je pense que cela pourrait aider beaucoup de générations futures et cela pourrait aussi m’aider à ne pas casser mes os aussi souvent », a déclaré le Dr René St-Arnaud.
Sources : LaPresse, Radio-Canada