Les conséquences d’un hydrocarbure néfaste
On ne compte plus les impacts néfastes sur l’environnement causés par l’exploitation pétrolière. Cette industrie qui pollue l’air, les océans et détruit la végétation est donc tout aussi nocive pour la planète que pour ses habitants… Par ailleurs, en 2015, l’Organisation mondiale de la santé a jugé la pollution atmosphérique responsable de 8,8 millions de décès dans le monde. D’après les chiffres, la pollution de l’air est de ce fait plus meurtrière que le tabac qui a causé 7,2 millions de décès pour la même année.
Les raffineries canadiennes peuvent produire jusqu’à 2 millions de barils de pétrole par jour (soit 116 milliards de litres) dont 25 % sont exportés à travers le monde. Il est vrai que pour faire avancer nos voitures, bateaux et avions nous avons besoin du fameux liquide seulement, l’usage intempestif de cette énergie fossile génère un sérieux problème environnemental.
Ainsi, l’émergence d’une option plus écologique devient plus que nécessaire. C’est ce qu’une équipe de l’école polytechnique de Zurich a tenté de mettre au point.
La fin de la ruée vers l’or noir ?
Obtenu sans extraire la moindre goutte de pétrole, le méthanol s’avère l’un des plus propres carburant sur le marché. Cette essence 100 % bio et solaire ne nécessite pas de faramineuses industries polluantes pour la produire. L’équipe de scientifiques à l’origine de cette invention pleine de promesses garantit que le processus de fabrication du carburant solaire fonctionne durablement.
Concrètement, l’extraction du carburant se fait de manière simple : les rayons du soleil chauffent les réacteurs dans lesquels on injecte de l’eau et du CO2. Contrairement au pétrole, ce carburant ne rejettera que le CO2 capturé lors de sa création. Ce qui lui permet d’avoir un bilan carbone de 0.
Le Professeur Aldo Steinfeld, responsable du projet, indique qu’à présent, le but est de le produire à échelle industrielle afin de démocratiser ce tout nouveau produit.
Par ailleurs, une centrale prototype existe déjà à Madrid et le groupe pétrolier italien ENI projette d’investir entre 20 et 30 millions d’euros afin de lancer officiellement la vraie centrale d’ici 2025. L’objectif étant de produire 10 000 000 de litres de méthanol par an.
Sources : Organisation Mondiale de la Santé, Gouvernement du Canada
Photo de couverture : © Getty Images
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