Fin des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums
En septembre 2020, la ministre de la transition écologique française, Barbara Pompili, a annoncé une grande nouvelle pour les droits des animaux. Fin progressive des spectacles itinérants mettant en scène fauves, primates ou cétacés, ainsi que l’interdiction, sous cinq ans, des élevages de visons.
Des mesures de taille
Cette série de mesures prises par le gouvernement français sur la faune sauvage détenue en captivité marque une avancée dans la reconnaissance des droits animaliers. Elle permettra la fin progressive des animaux sauvages dans les cirques itinérants et des spectacles avec orques et dauphins. Puis, d’ici à cinq ans, l’interdiction des élevages de visons provenant d’Amérique pour leur fourrure. Pour l’instant, la France possède quatre élevages de visons et trois delphinariums. Avec cette décision, aucun nouveau delphinarium ne pourra être créé dans les années à venir sur le territoire français.
Prise de conscience sur le bien-être des animaux
Cette décision s’inscrit dans une tendance suivie par la majorité des citoyens. D’après le baromètre de la fondation 30 Millions d’Amis-IFOP, 72 % des Français sont pour l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques en 2020.
« Il est temps que notre fascination ancestrale pour ces êtres sauvages ne se traduise plus par des situations où l’on favorise leur captivité par rapport à leur bien-être. » — Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, lors de la conférence de presse « Bien-être faune sauvage captive ».
D’autres pays l’ont fait
En Europe, plus d’une vingtaine de pays limitent ou interdisent déjà la présentation d’animaux dans ces lieux de récréation. Comme pour environ « 400 collectivités » en France, selon la ministre. Parmi les pays ayant interdit les élevages de visons, on peut citer la Serbie, la Slovaquie, le Luxembourg, la Norvège, la République-Tchèque ou encore le Japon. D’autres sont allés encore plus loin en interdisant même l’importation et la vente de cette fourrure, tels que l’Inde ou certaines villes de Californie (Los Angeles, San Fransisco…).
Que vont devenir ces animaux ?
La ministre rappelle que ces animaux ne pourront pas faire l’objet d’une remise en liberté, faute de pouvoir les réhabiliter à leur milieu naturel. Par conséquent, « des solutions vont être trouvées au cas par cas, avec chaque cirque, pour chaque animal ». Concernant les employés laissés sans travail à cause de cette décision, une enveloppe de 8 millions d’euros sera débloquée par le gouvernement. Le but étant de favoriser « la reconversion des cirques et des personnels des delphinariums ».
Crédits : @llgp Unsplash
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