Inauguration du plus grand parc éolien d’Afrique
Avec ses quelques 1,2 milliard d’habitants, le continent africain est le second continent le plus peuplé, mais paradoxalement le moins électrifié. 665 millions de personnes vivraient sans électricité au quotidien. Lumière sur cet enjeu sociétal.
Énergies polluantes et manque d’accessibilité
Les centrales thermiques à flamme sont les centrales à charbon, à fioul ou gaz naturel. Il s’agit du modèle énergétique le plus répandu sur le continent africain. Leur mode de fonctionnement est simple : la chaleur dégagée par la combustion du fioul, du gaz ou du charbon permet de produire de l’énergie.
Néanmoins, ce type d’énergie n’est pas sans risque pour l’environnement. En plus d’engendrer des émissions de produits polluants et de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie thermique dépend des sources fossiles aux réserves physiquement limitées et non renouvelables.
Selon la Banque mondiale, en Afrique subsaharienne, le réseau électrique ne couvre que très partiellement les différents pays. Par ailleurs, l’électricité qui est assez onéreuse peut coûter jusqu’à 3 fois plus cher qu’en Amérique. Dans ces conditions, les foyers les plus modestes n’ont malheureusement pas les moyens d’en bénéficier et demeurent dans l’obscurité.
Le choix effectué par le Kenya semble être un chemin intéressant et encourageant pour l’avenir.
Solutions salvatrices pour l’avenir ?
Les énergies renouvelables, dont l’énergie éolienne, sont des énergies qui ne nécessitent aucun carburant. Considérée comme propre, elle ne crée pas d’effet de serre et ne produit pas de déchets radioactifs et toxiques.
« Une énergie disponible dans un des endroits les plus venteux au monde. » — Catherine Collin, représentante de la Banque européenne d’investissement, Le Point
Ainsi, le 19 juillet dernier, le président kenyan Uhuru Kenyatta, a inauguré le premier parc éolien du pays. Colossale, l’infrastructure comprend 365 éoliennes dotées d’une capacité de production de 310 mégawatts. Coût de l’installation ? 879 millions de dollars.
Ce projet permettra notamment d’augmenter la production électrique du pays de 13 % et réduira toute dépendance à une quelconque source d’énergie. Il protégera également le pays en cas de sécheresse et de périodes de pénuries, car il assurera son approvisionnement en énergie nécessaire pour le bon fonctionnement du pays.
À présent, 85% de l’énergie kenyane est renouvelable. De quoi en inspirer tant d’autre.
Sources : Jeunes Afrique, Banque Mondiale, Le Point
Photo de couvertures : © Unsplash
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