L’activisme écologique grâce au numérique
L’écologie est le sujet phare des dernières décennies et cela n’est pas prêt à s’arrêter. La jeunesse, en première en ligne du combat, se mobilise grâce au numérique. Parmi les acteurs de ce changement, Johan Reboul, étudiant et fondateur du « Jeune Engagé ».
Une planète en sursis
La phrase « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » a beau avoir était prononcé en 2020 au IV Sommet de la Terre par l’ancien président Jacques Chirac, elle reste toujours vraie. En 18 ans, l’état de notre planète ne s’est pas amélioré, il s’est même dégradé. Entre pollution, déforestation, dérèglement et excès climatiques, avancée du jour de dépassement de la Terre… nous sommes loin des objectifs écologiques prônés par les institutions et sommets internationaux.
Néanmoins, il ne faut pas crier à la défaite trop vite. Johan Reboul prouve que l’engagement écologique est bien présent, notamment au sein de la jeunesse. En 2016, il crée le Jeune Engagé, un site qui se décline en comptes Facebook et Instagram. Sa mission consiste à motiver les jeunes et à faire entendre leurs voix dans ce combat.
Le numérique, nouvel outil de mobilisation
Le Jeune Engagé sensibilise la jeunesse aux multiples problèmes environnementaux. À cet égard, le numérique, qui offre la possibilité de varier les contenus et supports, se présente comme l’outil idéal. Les réseaux sociaux sont des vecteurs de mobilisation efficace. Il suffit de partager un évènement ou une action pour que des Marches pour le climat soient remplies de jeunes, par exemple. Toutefois, la crédibilité de l’engagement passe également par un changement de mode de vie, c’est pourquoi Johan propose à ses abonnés des solutions alternatives. La jeunesse, loin d’être passive, met son dynamisme à profit pour donner un nouvel élan à l’activisme écologique.
Une justice climatique en cours
Les réseaux sociaux ont donc un impact concret. Un mode de vie alternatif est possible grâce à des applications en accord avec le respect de l’environnement, tels Vinted qui généralise la vente d’habits d’occasions, BuyOrNot qui trie les produits nocifs pour l’environnement et la santé, ou encore Too Good To Go qui propose les invendus des commerçants.
Il y a également davantage de personnes qui modifient leur régime alimentaire par choix politique. À preuve, les pétitions lancées par le Jeune Engagé, contre l’utilisation de l’huile de palme par les marques Nutella et Lu (2016), se concrétisent par des progrès de la part de l’industrie agroalimentaire. Car, bien que les grands groupes continuent d’utiliser cette huile destructrice pour les forêts, de plus petites entreprises l’ont banni dans certains produits (Papa Outang, Jacquet, Lay’s, Casino…). Dès lors, on comprend bien que « notre porte-monnaie est un bulletin de vote » — Johan Reboul. D’autres exemples prouvant l’évolution des mentalités sont à citer, dont le développement des associations étudiantes dédiées à l’écologie, la place croissante des partis écologistes dans le discours public.
Crédits Photos : Saph photography/Pexels , Markus Spiske/Pexels
Sources : Le Jeune Engagé, WWF, Diplomeo
Liens :
lejeuneengage.com
Facebook – Le Jeune Engagé
Instagram – Le Jeune Engagé
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