Le premier sac en feuilles !
Le végan devient une source d’innovation chez les créateurs! Un composant inédit vient d’être découvert… le BeLeaf.
Un sac végan innovant
La créatrice de mode française, Amélie Pichard, invente un sac en feuille ! Reconnue dans le milieu, cette pionnière du cuir végan a déjà collaboré avec Paméla Anderson sur une ligne de chaussures éthiques. Aujourd’hui, elle propose un concept inédit.
L’avant-gardiste s’aventure dans un projet nommé O.V.N.I, pour Objet Valorisé, Naturel ou Innovant. Elle veut ainsi remplacer le cuir par des matériaux recyclés ou naturels, ce qui donne naissance au premier sac fabriqué avec des feuilles, le « BeLeaf ». Dévoilé le 26 novembre 2020, ce petit sac vert se compose de trois matières végétales ! La feuille du beLeaf, à qui il doit son nom, provient de la plante brésilienne Alocasia Macrorrhiza. Pour que cette feuille représente l’esthétique du sac, elle est biologiquement traitée avec des huiles, puis vernie avec du lin et du polyester. Ensuite, le similicuir de cactus, qui remplace le cuir originel, est renforcé par une toile en polyester et en coton. L’autre matériel biodégradable utilisé provient de l’ananas, le Piñatex connu pour sa souplesse.
Vers une mode éthique et écoresponsable
Toutefois, la ganse du sac est en cuir, et il coute 595 €… Un produit peu accessible donc, mais qui symbolise une étape importante pour la mode végan. Avec son nouveau label O.V.N.I, la Parisienne inscrit la tendance contemporaine dans une ligne éthique et écoresponsable ! Avant Amélie Pichard, personne n’avait jamais exploité la feuille BeLeaf dans la création vestimentaire ou d’accessoires ; elle met ainsi en avant le potentiel innovant des matériaux végétaux.
Ces derniers représentent une alternative au cuir traditionnel qui pose des problèmes environnementaux et éthiques. Pour fabriquer du cuir, il faut traiter la peau afin qu’elle ne se décompose pas, ce qui requiert l’utilisation de produits chimiques. Ensuite, l’élevage des animaux est davantage remis en question. Car, en plus de polluer, cette pratique est montrée du doigt pour maltraitance envers les animaux.
Crédits Photos: amelie pichard ; @amelie pichard/Grazia
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