Le retour des baleines à bosse
Le rorqual à bosse, une baleine de taille moyenne qui migre souvent entre les différents espaces maritimes de l’Océan Atlantique, n’est plus une espèce en voie de disparition. Cette baleine se nourrissant l’été dans les eaux du Saint-Laurent est alors de plus en plus visible à Tadoussac, une municipalité située à 215 km à l’est de la ville du Québec.
La chasse des rorquals à bosse
Au XIXe et XXe siècle, le rorqual à bosse était victime de chasse intensive principalement à cause d’une absence de réglementation et une technologie toujours plus innovante pour attraper les baleines. En 1950, il ne restait plus que 450 baleines à bosse dans le monde. L’océan Atlantique a donc failli ne plus jamais abriter cette catégorie de cétacés. Encore aujourd’hui, la capture de baleine rapporte très gros, car sa chair et sa graisse sont utilisées pour les cosmétiques. En outre, la pollution, la collision entre les bateaux et les baleines au repos ou encore la disparition du krill (nourriture des baleines) sont des causes majeures de la mort de ces mammifères.
Cependant, la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine a interdit la chasse et ainsi contribué à la survie de cette espèce.
Le repeuplement des baleines à bosse
Une étude récente publiée dans la revue Royal Society Open Science recense actuellement 25 000 baleines à bosse. Elles ne sont donc plus considérées comme une espèce en voie de disparition. Si le Japon, l’Islande et la Norvège cessent totalement leurs activités de chasse aux rorquals, la population des baleines à bosse devrait atteindre 99 % de son abondance préexploitation d’ici 2030.
Le repeuplement des rorquals à bosse est non seulement une très bonne nouvelle pour la survie de l’espèce, mais aussi pour la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, selon une étude menée par le Fonds monétaire international et Great Whale Conservancy, les baleines sont essentielles pour lutter contre le CO2. Elles se nourrissent de krill qui absorbent du phytoplancton, organisme se développant par l’absorption de CO2. Une baleine piège donc plus de 33 tonnes de CO2 par an par le biais de son alimentation. Ce qui équivaut à planter 1 500 arbres.
Sources: EcoWatch, JdG, WWF
Credit photos: Photo by Thomas Kelley on Unsplash, Louis M. Herman pour NOAA photo library
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