Des Châteaux de sable des Îles à la Transat Québec-Saint-Malo, une dizaine d’événements québécois ont été récompensés cette semaine pour l’innovation dont ils ont fait preuve en matière d’impact environnemental et social.
Pour sa sixième édition, la remise des Vivats, a récompensé les événements les plus écoresponsables au Québec qui se sont démarqué notamment par leur engagement à réduire considérablement leurs impacts environnementaux.
L’événement Les Châteaux de sable des Îles s’est ainsi vu décerner le Grand Vivat 2017 dans la catégorie des événements d’un budget de moins de 500 000$. Il s’agit du premier événement sur le territoire des îles à être certifié écoresponsable en événementiel responsable.
« Notre concept est unique au monde, il s’agit du plus grand concours de châteaux de sable au monde qui accueille des milliers de personnes sans recourir à l’électricité et ni à l’eau potable. Nous parvenons à produire l’événement en n’utilisant que deux génératrices », raconte Brigitte Boudreau, une des organisatrices de l’événement. En effet, l’événement offre camping, produits du terroir et spectacles sur une plage sans eau ni électricité, tout en protégeant l’environnement.
Pour les événements d’un budget de plus de 500 000$, le Grand Vivat a été remis à l’édition 2016 de La Transat Québec Saint-Malo, une course de voile transatlantique qui se déroule tous les quatre ans. Le développement durable y a été intégré à tous les niveaux. A titre illustratif, par la gestion des matières résiduelles, par l’atteinte du niveau 2 de la norme écoresponsable en événementiel responsable et, pour la toute première fois, par l’atteinte du niveau argent de la certification internationale Clean Reggatta’s, la seule certification de durabilité au monde visant les événements marins.
« 76% de nos matières résiduelles ont été revalorisés, ce qui pour nous constitue un élément fondamental pour la tenue d’un événement écoresponsable. C’est l’une des concrétisations de notre politique interne de sensibilisation et nous sommes très heureux de constater à quel point elle porte fruits », explique Marie-Christine Alarie, coordonnatrice développement durable chez Gestev.