Afin de pouvoir arrêter nos centrales nucléaires, au gaz et au charbon, il faut avant toute chose trouver des énergies renouvelables suffisamment fiables. Mais le vent ne souffle pas tout le temps et le soleil ne brille pas toujours non plus… Le formidable réservoir d’énergie qu’est l’océan pourrait s’avérer être la solution.
Le système classique
La turbine marémotrice actuellement la plus performante est SeaGen. Elle a été installée par Siemens en 2008 au large des côtes irlandaises. Ses deux rotors produisent jusqu’à 20 MWh d’électricité par jour, soit la puissance d’une éolienne moyenne permettant d’alimenter 1 500 foyers.
Le cerf-volant sous-marin
Prolongeant ce parallèle entre l’air et l’eau, l’entreprise suédoise Minesto a développé une turbine mobile qui fonctionne comme un cerf-volant. Ses mouvements s’accélèrent sous l’effet de son propre dynamisme.
Le flotteur mobile
Ce modèle de turbine mobile a des adeptes un peu partout, notamment en Asie. Un chercheur du Korea Advanced Institute of Science and Technology a mis au point une hélice marine moins onéreuse, car elle ne nécessite pas d’ancrage lourd.
L’énergie de la houle et des vagues
Ce qui ressemble à un énorme casque d’écoute est en fait une installation sur le littoral brésilien qui convertit l’énergie des vagues en électricité. Le ressac fait bouger les gros flotteurs jaunes dans leurs attaches. A l’aide d’un mécanisme hydraulique, l’énergie marine est récupérée et elle fait tourner une turbine installée sur la terre ferme.
La tête chauffante
Une centrale utilisant l’énergie thermique des mers, une invention de l’ingénieur français Jacques-Arsène d’Arsonval datant de 1881. Le principe : pour produire de l’électricité, exploiter le différentiel thermique entre l’eau de surface, chauffée par le soleil, et les profondeurs froides de l’océan. Cette technologie appelée OTEC (Ocean Thermal Energy Conversion) sera mise en œuvre pour la première fois à grande échelle sous la forme d’une centrale d’une puissance de 10 MW construite par l’entreprise Lockheed Martin and Reignwood.
Source: ARTE