Fin juillet, le 100è congrès mondial de l’espéranto se tenait à Lille, en France. Aujourd’hui, nous célébrons la journée universelle de l’espéranto ! Mais, concrètement, qu’est-ce que c’est ?
L’espéranto est une langue inventée à la fin du 19e siècle pour faciliter la communication entre les personnes de langues différentes.
Normand Fleury est président de la Société québécoise d’espéranto. Bien qu’aucun chiffre officiel n’existe sur le nombre d’espérantophones dans le monde, il affirme qu’on le parle dans 125 pays. Le site Duolingo compte 80 000 utilisateurs inscrits pour l’apprendre. « La langue est très phonétique, donc c’est beaucoup plus facile de se comprendre, explique-t-il. J’ai été surpris en animant des groupes de conversation en espéranto cet été. Durant le congrès, j’ai fait cinq séances, j’avais des groupes de 25, mais de 17 nationalités différentes et on arrivait à très bien se comprendre. C’était fascinant! »
Français d’origine, Nicolas Viau a commencé à apprendre l’espéranto il y a quelques années. « Chacun a ses raisons personnelles [pour apprendre l’espéranto]. Moi, c’était que j’aime bien apprendre les langues. J’étais curieux de savoir comment fonctionne une langue artificielle, surtout une langue dont le but est d’être équitable entre personnes de langues différentes, avec une communication facilitée et relativement neutre. C’est une langue régulière, ce qui la rend facile à apprendre. »
Yevgeniya Amis est d’origine ukrainienne. Elle est espérantophone depuis 15 ans. « Au fur et à mesure, j’ai découvert cette communauté fascinante. J’ai travaillé cinq ans comme rédactrice d’une revue en espéranto. Grâce à cette revue, j’ai rencontré mon mari. On était deux concurrents pour le même poste. Il y avait une concurrence féroce! »
Source: Radio Canada