À la fonte des glaces cet été, deux conteneurs modifiés arriveront à Iqaluit afin de servir de bassin pour la culture hydroponique. Le projet d’hydroponie The Growcer a pour but de réduire l’insécurité alimentaire – ce sera le premier projet du genre de la ville. Il fait partie de ce qu’on appelle le pôle d’innovation du Nord, qui a reçu l’an dernier le premier prix d’innovation civique, un concours visant à promouvoir la collaboration entre villes et universités, financé et organisé par Des villes pour tous et RECODE, deux programmes de McConnell.
« Ce ne sera pas une approche générique », déclare Corey Ellis, Vice-président du développement du chapitre d’Enactus de l’Université d’Ottawa, qui a mené le travail sur The Growcer. « Nous espérons que ces systèmes aident les collectivités à trouver plus facilement des produits frais qui se conservent plus longtemps – pour réduire le prix de certains aliments en plus d’offrir une source d’aliments locaux qui ne dépend pas du temps qu’il fait ou des livraisons par bateau. »
Près de 70 % des ménages inuits du Nunavut souffrent d’insécurité alimentaire – plus de huit fois la moyenne nationale et « parmi les taux les plus élevés jamais documentés pour la population autochtone d’un pays développé ». Enquête sur la santé des Inuits, cité dans la Stratégie sur la sécurité alimentaire du Nunavut et Plan d’action 2014-2016.
Source : Des villes pour tous