La plante-idéale imaginée par Joanne Chory absorberaient jusqu’à 20 fois plus de CO2, le principal gaz à effet de serre. La biologiste vient d’être récompensée pour ses recherches.
Joanne Chory pourrait avoir trouvé une solution pour sauver la planète, ou du moins l’aider. Cette éminente scientifique travaille en effet depuis 30 ans sur de nouvelles manières de cultiver des plantes.
Des travaux récompensés le 3 novembre par le prestigieux Breakthrough Prize 2018 catégorie « sciences de la vie ». Un prix assorti de 2,5 millions d’euros remis par les patrons de la Silicon Valley, dont le président de Google-Alphabet Sergey Brin ou le patron de Facebook Mark Zuckerberg.
Récemment, la généticienne s’est lancée avec ses collègues du laboratoire de biologie végétale au Salk Institute dans la conception d’un végétal étonnant qui pourrait tout à la fois aspirer 20 fois plus de dioxyde de carbone (CO2) que les graminées vivaces d’aujourd’hui, résister à la sécheresse et aux inondations, et être comestible et nutritif.
L’idée de Joanne Chory et de ses collègues a été de travailler à partir de végétaux contenant de la subérine, une substance cireuse principal constituant du liège, qui « permet à une plante d’aspirer et de retenir le CO2 dans le sol pendant des centaines, voire des milliers d’années », affirme la biologiste, citée par Business Insider. Et de préciser que sa plante « idéale » serait également très résistante puisque ses racines tiendraient le coup en cas d’inondations et même de sécheresses.
Source : L’express