Remplacez votre tondeuse par un mouton
Depuis le début de l’année 2017, la France et sa loi Labbé interdisent l’utilisation de pesticides de synthèse pour l’entretien des espaces verts. Cette loi constitue une réelle avancée pour la protection de l’environnement, mais également pour la santé de la population, qui trouve d’autres moyens beaucoup plus naturels et classiques pour entretenir sa végétation. C’est le cas de l’éco-pâturage, qui se révèle être le moyen le plus simple pour retourner aux techniques passées.
L’Europe et les pesticides : une évolution.
Alors que l’union européenne approuve toujours l’utilisation du glyphosate jusque 2022, son impact négatif sur la santé et l’environnement provoque débats et manifestations. Lors du tribunal Monsanto, la société productrice a même été déclarée coupable de crime contre l’humanité en avril 2017. Cette décision de l’UE de prolonger l’utilisation du glyphosate ne fait évidemment pas consensus. Alors que les industries bio revendiquent leur production sans OGM, pesticides, herbicides ou fongicides, les communautés territoriales se tournent elles aussi vers un entretien plus vert de leurs espaces. Pour ce faire, une technique bien naturelle renvoie les mairies des années en arrière avec l’éco-patûrage.
Une technique naturelle et contrôlée.
Concrètement, l’éco-patûrage est une technique écologique qui consiste à entretenir les espaces verts en utilisant le pâturage d’animaux. En plus de réduire le coût de la tonte d’environ 30%, l’utilisation de moutons, de chèvres ou d’ânes (et autres animaux) a de nombreux avantages. En effet, les animaux s’approprient plus facilement un territoire ils parviennent à réduire la végétation d’endroits difficile d’accès en temps normal pour les machines, et réduisent la pollution sonore, le travail des employés communaux….
Ces derniers, maintenant chargés de l’entretien des troupeaux, développent alors de nouvelles compétences et diversifient leurs tâches quotidiennes en limitant les missions parfois très fatigantes. L’éco-pâturage serait alors la solution de prédilection pour un avenir sans pesticides. Elle permettrait ainsi de lutter contre les espèces végétales envahissantes. Et par la même occasion de limiter l’utilisation excessive de désherbant. Plusieurs villes français se sont déjà tournées vers cette solution comme par exemple Nanterre, située en périphérie de Paris ou encore Grenoble.
De plus, selon une étude publiée en février 2017 dans « Nature Plants », des chercheurs français estiment qu’une réduction des produits agricoles chimiques de 30 % n’aurait pas d’effets négatifs. Cette même mesure pourrait donc être utilisée à des fins agricoles afin de réduire le nombre de pesticides utilisés par l’industrie agroalimentaire.
Une technique qui plait aux habitants. Elle permet alors de contrôler, sur des espaces délimités, la végétation des villes et des villages, sans utiliser d’herbicides.
L’équipe de Global Goodness accorde beaucoup de valeur à la qualité de la langue. Mais, comme personne n’est parfait, elle utilise quotidiennement Antidote.
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