Ce mardi 3 août dans la salle elisabethaine de l’Usine, l’association Art contemporain en pays de Saint-Céré et la municipalité en lien avec le festival de Saint-Céré, ont suscité une synergie entre des manifestations artistiques se déroulant sur le territoire et le monde des jeunes artistes plasticiens. Dans ce cadre, Laura Bonnefous, photographe plasticienne, lauréate du Prix Picto de la Jeune Photographie 2015, ainsi que du prix spécial «directeurs de création» et de la bourse du Talent, propose, jusqu’au 14 août, une approche sculpturale de la photographie, avec une série de photos intitulée «Syncopate». Entretien.
Laura Bonnefous, qui êtes-vous ?
Je vis et je travaille à Paris. Après cinq ans aux beaux arts de Paris, un an au Otis collège of art and design de Los Angeles, puis deux années à l’école des Gobelins et de nombreux séjours à l’étranger, je développe ma pratique plastique. Elle s’articule entre séries personnelles et travail de commandes. Je m’oriente sur des projets transversaux mêlant installation, mode, performance, sculptures et tableaux. Pour cette exposition, c’est une approche sculpturale de la photographie, réalisée au conservatoire de Créteil que je propose.
Votre source d’inspiration ?
Ce sont essentiellement les relations que l’homme entretient avec l’espace, les formes de notre paysage contemporain. Mes images tentent de transporter dans un univers où les formes sont renversées, où les personnages sont mus par les objets, où les mythologies sont inversées. C’est de l’approche de mon travail en volumes que la création de mes projets intervient. Je les veux épurés, dans une sorte d’archéologie contemporaine.
Vos projets ?
En 2015, j’ai rejoint les 30 Under 30 Women Photographers. Les diverses récompenses que je viens d’obtenir devraient m’aider à monter des budgets et concrétiser des projets.
Je pars en résidence à Majorque avec une artiste qui fait du dessin. On va travailler sur un projet qui va mêler dessin, photographie et performance, où l’on se mettra en scène. Puis il y a des séries personnelles sur lesquelles je travaille.
Source : Ladepeche.fr