Pour Caleb Harper, le modèle d’agriculture traditionnel est assez fantastique, car il fournit de tout. Mais son côté mondial et monolithique a des conséquences néfastes, tel que la pollution, et il n’est pas ajusté de manière stratégique aux villes. C’est pourquoi il a imaginé des fermes urbaines.
Caleb Harper ne tente pas de remplacer le système actuel, mais de l’améliorer en lui apportant un nouvel outil, plus adapté aux modes de vie actuels. Cet outil, l’aéroponie, est une méthode d’irrigation qui a d’abord été développée par la Nasa pour la station spatiale Mir. C’est comme si on recréait le climat dans une boîte. Cette technologie est en phase de tests, mais les premiers résultats montrent que différentes cultures peuvent pousser de quatre à cinq fois plus vite avec elle qu’avec l’agriculture conventionnelle.
Ces fermes pourraient alimenter des cantine d’écoles, d’autres pourrait être plus intensive, un peu comme un centre de données végétal. Les végétaux n’auraient besoin ni de pesticides ni de produits chimiques, et la production serait prévisible 365 jours par an.
Ces fermes, situées au-dessus des consommateurs, proposeraient aussi des produits plus frais et moins chers que les fermes traditionnelles à la logistique plus lourde.
Source: National Geographic