Le principe est simple : un bâton de marche qui plante des graines, d’arbre ou de fleurs, chaque fois qu’il se plante dans le sol.
Un principe simple : partir en randonnée – Le PDG de l’entreprise, Tyler Makechnie, et son propriétaire et inventeur du Fytostick, Jacob Queen, ont réuni les fonds nécessaires à l’élaboration de leur projet grâce à la plateforme de collecte Indiegogo. Ils expliquent que c’est pour lutter contre la déforestation et la disparition des abeilles qu’ils ont voulu créer Fytostick™. Ainsi d’un simple mouvement de la main, un trou est creusé dans le sol et une des graines dont le bâton de marche est chargé vient s’y déposer. Une incitation à quitter les sentiers battus car planter des graines au milieu des chemins ne servirait à rien puisqu’elles seraient immédiatement piétinées !
Privilégiant les initiatives individuelles, cette innovation fonctionne avec une application mobile, MyFyto™, qui permet de suivre avec précision la distance parcourue, l’altitude gravie, les calories brûlées, mais qui permet aussi de prendre des photos et de partager sur les réseaux sociaux son score total, le MyFy™, qui est décrit comme « ton score montrant la différence que tu as faite dans le monde ». Éco-responsable et intimement liée aux technologies contemporaines donc ! Une stratégie marketing particulièrement chiadée est en tous cas développée autour de l’objet.
Des risques éventuels ? Une question principale se pose cependant : quid de la propagation éventuelle d’espèces végétales invasives ? Trois mesures répondent à cette inquiétude : « 1. Les termes d’accord de l’application MyFyto™ feront apparaître très clairement et préviendront les utilisateurs de leur responsabilité de planter en toute sécurité. 2. Les utilisateurs pourront enregistrer quelles graines ils plantent et l’application ne fonctionnera pas si la graine n’est pas naturellement présente dans le milieu. 3. Quand des graines seront commandées à PalmPrint Innovations LLC™, nous n’enverrons que des graines convenant à la région en question ». Des précautions qui devraient calmer les inquiétudes des plus sceptiques. La communauté scientifique ne s’est néanmoins pas encore prononcée sur le sujet.
Source: La Relève et La Peste